Les mutilations sexuelles importées d'Afrique en France<!-- --> | Atlantico.fr
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©GUILLAUME SOUVANT / AFP

125.000 femmes excisées, infibulées ou cautérisées au niveau des parties génitales, vivent en France

125.000. C'est le nombre hors-norme de femmes excisées, infibulées ou cautérisées au niveau des parties génitales, vivant en France, d'après une estimation gouvernementale déjà vieille de dix ans. Elles n'étaient «que» 60.000 au début des années 2000. La statistique, passée du simple au double en une décennie, serait aujourd'hui largement dépassée, selon Le Figaro.

"À l'hôpital de la Conception, à Marseille, le docteur Cohen-Solal, gynécologue, s'occupe chaque semaine de «cinq à dix nouvelles femmes mutilées sexuellement». «C'est une vague qui ne s'arrête jamais depuis déjà quatre à cinq ans», détaille-t-elle auprès du Figaro. Même son de cloche pour la docteur Sylvie Abraham, chirurgienne spécialisée dans la reconstruction intime, située dans le 16e arrondissement de Paris: «Je vois de plus en plus de mutilées. Au départ, ces femmes ne consultent pas toujours pour ça, et ne savent même pas qu'elles ont été amputées…»" ajoute Le Figaro.

"Selon une étude de Santé publique France, 34% des femmes nées en Côte d'Ivoire entre 1990 et 1996 ont été mutilées sexuellement, et ce pourcentage monte à 58% au Burkina Faso, 83% au Mali et même 97% en Guinée (qui figure dans le top cinq des pays de provenance des primo demandeurs d'asile en France, selon le ministère de l'Intérieur précise Le Figaro.

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