Les Etats-Unis accusent le Hezbollah de stocker du nitrate d'ammonium en Europe<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Les Etats-Unis accusent le Hezbollah de stocker du nitrate d'ammonium en Europe
©MANDEL NGAN / POOL / AFP

Menace

"Aucun élément tangible ne permet de confirmer une telle allégation en France aujourd’hui à notre connaissance", a réagi le ministère français des Affaires étrangères.

Le Hezbollah a-t-il des caches d'ammonium - un fertilisant qui peut être utilisé pour fabriquer des bombes - en Europe ? C'est ce qu'assurent les Etats-Unis. Le coordinateur américain pour le contreterrorisme, Nathan Sales, a déclaré que "depuis 2012, le Hezbollah a établi des caches de nitrate d’ammonium à travers l’Europe, en transportant des kits de premiers secours dont les poches de froid instantané contiennent cette substance".

"Ce genre de caches ont été trouvées dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, la Grèce, la France, l’Italie et plusieurs autres", a-t-il expliqué dans une conférence jeudi, dont la transcription a été transmise vendredi à l’AFP. Il a également évoqué des passages de ce produit par la Belgique, l’Espagne et la Suisse.

"Pour quelle raison le Hezbollah stockerait-il du nitrate d’ammonium sur le territoire européen ?", a poursuivi ce responsable au Département d’Etat américain. "La réponse est claire: il peut ainsi mener des attaques terroristes majeures dès que ses maîtres à Téhéran considèrent que c’est nécessaire." Même si certains de ces stocks ont été "détruits", selon Nathan Sales, il en existait encore au moins jusqu'en 2018 "probablement en Grèce, en Italie et en Espagne", a-t-il dit.

La France a rapidemment réagi à ces accusations. "Aucun élément tangible ne permet de confirmer une telle allégation en France aujourd’hui à notre connaissance", a déclaré vendredi la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll. "Toute activité illégale commise par une organisation étrangère sur notre territoire serait sanctionnée par les autorités françaises avec la plus grande fermeté", a-t-elle ajouté.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !