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Le président blogueur
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Le Secrétaire général de Reporters sans Frontières, Jean-FrançoisJulliard, en avait rêvé ; Lula l'a fait.

Le président brésilien a répondu aux questions de blogueurs dits "progressistes" pendant deux heures, la semaine dernière. La séance était également retransmise en direct par vidéo sur Internet.

Sur le fond, Lula a évoqué des sujets liés à l'avortement, la corruption ou l'éducation. Si d'aucuns ont pu regretter l'absence de débats sur la justice, la réforme agraire et la santé publique, force est de constater que l'initiative du président marque une étape décisive dans la communication politique au Brésil.

C'est d'ailleurs essentiellement de liberté d'expression et de la presse dont il a été question entre les blogueurs et le président. LuisInacioLuladaSila a réaffirmé son droit à critiquer la presse en regrettant, par exemple, la dramatisation de la crise financière mondiale. Le président a également confirmé que le congrès serait prochainement saisi des questions liées à la réglementation, à la participation citoyenne et au contrôle social des médias grand public.

La blogosphèrebrésilienne, par la voix de RodrigoVianna, a salué une interview "historique": "Je ne sais pas si les lecteurs réalisent ce que cela signifie : le monopole a volé en éclats. Les internautes ont pu poser leurs questions, via Twitter. Le monde de la communication a bougé. Ce que nous avons vu aujourd'hui est symbolique".
Convaincu par les médias sociaux, Lula a indiqué qu'il utiliserait davantage les blogs et Twitter dans un avenir proche. Il doit céder sa place à la tête de la République brésilienne à DilmaRoussef le 1er janvier prochain.

Lu sur Global Voices

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