Le pape François éreinte les climatosceptiques<!-- --> | Atlantico.fr
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L’urgence de la situation semble habiter le pape.
L’urgence de la situation semble habiter le pape.
©FILIPPO MONTEFORTE / AFP

Exhortation apostolique

A la veille de l’ouverture d’un synode consacré à l’avenir de l’Eglise catholique, son chef publie une exhortation apostolique dans la continuité de l’encyclique « Laudato si’ » (2015), le premier texte magistériel d’un pape consacré entièrement à l’écologie.

En 2015, le pape François consacrait pour la première fois une encyclique entière au thème de l’écologie. En publiant Laudato si’ (« loué sois-tu » en vieil italien), premiers mots du Cantique de frère Soleil, une prière de François d’Assise, un saint auquel Jorge Mario Bergoglio a emprunté son nom de pontife, l’Argentin opérait une révolution. La préoccupation pour l’environnement n’était pas étrangère à ses prédécesseurs mais, pour la première fois, elle prenait une place centrale.

Huit ans plus tard, François réitère l’exercice en publiant, mercredi 4 octobre, un nouveau texte consacré à la question et intitulé Laudate Deum (« louez Dieu »). Plus modeste, cette suite n’est pas une encyclique, texte à valeur magistérielle, mais une exhortation apostolique, qui relève plutôt de la recommandation aux fidèles. Elle est aussi une charge contre le climatoscepticisme.

L’urgence de la situation semble habiter le pape.« Je me rends compte au fil du temps, écrit-il, que nos réactions sont insuffisantes alors que le monde qui nous accueille s’effrite et s’approche peut-être d’un point de rupture. » « Nous avons beau essayer de les nier, de les cacher, de les dissimuler ou de les relativiser, poursuit-il, les signes du changement climatique sont là, toujours plus évidents. Nul ne peut ignorer que nous avons assisté ces dernières années à des phénomènes extrêmes, à de fréquentes périodes de chaleur inhabituelle, à des sécheresses et à d’autres gémissements de la Terre qui ne sont que quelques-unes des expressions tangibles d’une maladie silencieuse qui nous affecte tous. »

Le Monde

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