Terrorisme
Le jour de son assassinat, Samuel Paty avait demandé à être raccompagné chez lui
Le professeur ne bénéficiait d'aucune protection malgré ses menaces dont il faisait l'objet
Le 6 octobre 2020, Samuel Paty projette une caricature du prophète Mahomet tirée de Charlie Hebdo dans le cadre d’un enseignement sur la liberté d’expression.
Une de ses élèves de 4e, qui n’a pas assisté à son cours, ment à son père et accuse le professeur de 47 ans d’avoir stigmatisé les musulmans de sa classe en leur demandant de s’identifier puis de sortir pendant la projection rappelle Le Parisien.
Alors qu’il a pour habitude de rentrer à pied à son domicile, situé à moins de 2 km sur la commune voisine d’Éragny, il demande à deux collègues de le raccompagner en voiture les quatre jours précédant son assassinat. Son inquiétude est manifeste. Il ne bénéficie d'aucune protection.
Le 16 octobre, jour de l’attentat, Samuel Paty déjeune avec son collègue dans la salle des profs et sollicite une nouvelle fois d’être ramené à la fin de la journée. Mais son collègue n'est pas disponible.
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