Lafarge en Syrie : la Cour de cassation invalide l'annulation des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité"<!-- --> | Atlantico.fr
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Une photo d'archive prise le 7 avril 2014 montre le logo sur une usine de la cimenterie française Lafarge à Paris.
Une photo d'archive prise le 7 avril 2014 montre le logo sur une usine de la cimenterie française Lafarge à Paris.
©FRANCK FIFE / AFP

Justice

La Cour de cassation a annoncé, ce mardi 7 septembre, qu'elle invalidait la décision de la cour d'appel de Paris d'annuler la mise en examen du cimentier Lafarge. Le groupe est soupçonné d'avoir versé près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont Daech, et à des intermédiaires entre 2013 et 2014, via une filiale, afin de maintenir l'activité de sa cimenterie en Syrie alors que le pays était en guerre.

La Cour de cassation a annoncé, mardi 7 septembre, qu'elle invalidait la décision de la cour d'appel de Paris d'annuler la mise en examen du cimentier Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité" dans l'enquête sur ses activités en Syrie jusqu'en 2014, selon des informations de France Info. L'annulation avait été décidée en novembre 2019. 
La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire a également cassé la décision de la cour d'appel de maintenir la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui".
Lafarge est soupçonné d'avoir versé près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont Daech, et à des intermédiaires entre 2013 et 2014, via une filiale, afin de maintenir l'activité de sa cimenterie en Syrie alors que le pays était en guerre. 
Ces versements étaient censés assurer la protection de l'usine et de son activité pendant la guerre en Syrie. 
France Info

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