La justice française saisit la fortune de l'oncle de Bachar El-Assad<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
La justice française saisit la fortune de l'oncle de Bachar El-Assad
©Reuters

Pactole

Rifaat El-Assad est mis en examen pour recel de détournement de fonds publics et blanchiment en bande organisée de fraude fiscale aggravée.

La justice a saisi plusieurs biens appartenant à Rifaat El-Assad, l'oncle de Bachar El-Assad. Frère de Hafez El-Assad et ancien vice-président de la Syrie, il est mis en examen pour recel de détournement de fonds publics et blanchiment en bande organisée de fraude fiscale aggravée. Il est soupçonné d'avoir bâti sa fortune grâce à des détournements de fonds publics, et est mis en cause dans plusieurs dossiers dits de "biens mal acquis", qui permettent de poursuivre en France des dignitaires de pays en voie de développement qui se sont enrichis par la corruption. 

La justice évalue à environ 90 millions d'euros le patrimoine en France de Rifaat El-Assad. Dans ce patrimoine, on trouve un haras dans le Val-d'Oise, deux hôtels particuliers (avenue de Lamballe et avenue Foch à Paris) et plusieurs autres biens immobiliers, et un ensemble de bureaux à Lyon.

Selon le témoignage d'un ancien ministre syrien, Hafez El-Assad a donné sa fortune à son frère pour se débarasser de lui. Il aurait reçu quelque 300 millions de dollars en 1984, dont 100 venaient d'un prêt libyen et 200 de la caisse de la présidence syrienne. Des accusations niées par l'intéressé. 

Lu sur Le Point

Le sujet vous intéresse ?

À Lire Aussi

La France dans la lutte contre la corruption : les solutions américainesOffensive meurtrière de Bachar el-Assad sur Alep : pourquoi le silence assourdissant de la communauté internationale n’a rien de surprenantPots-de-vin, détournements de fonds et sociétés fantômes : comment la corruption en Irak a favorisé la naissance de l'Etat islamique

Mots-Clés

Thématiques

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !