La France doit convaincre les marchés de son sérieux budgétaire, selon Moscovici<!-- --> | Atlantico.fr
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Pour montrer patte blanche, Pierre Moscovici a appelé le gouvernement à «absolument éviter les baisses d'impôt non compensées, quelle qu'en soit la nature».
Pour montrer patte blanche, Pierre Moscovici a appelé le gouvernement à «absolument éviter les baisses d'impôt non compensées, quelle qu'en soit la nature».
©ERIC PIERMONT / AFP

Montrer patte blanche

Après la dégradation de la note de la France par Fitch fin avril, «les conséquences à attendre sur les politiques publiques ne sont (...) pas négligeables», estime le premier président de la Cour des comptes.

La France «ne peut plus» faire preuve d'«indifférence» face aux signaux envoyés par les marchés et «doit prouver sa volonté de stabiliser la situation budgétaire», a estimé mercredi le premier président de la Cour des comptes, après la dégradation de la note de la France. Si «la signature française reste solide», «les conséquences à attendre sur les politiques publiques ne sont en revanche pas négligeables», a estimé Pierre Moscovici dans une interview au journal Les Échos.

Dans ce contexte, «la France ne peut plus continuer à délivrer des signaux aux marchés qui relèvent de l'indifférence. Elle doit prouver sa volonté de stabiliser la situation budgétaire», a-t-il ajouté. Fin avril, l'agence de notation Fitch a abaissé la note française à «AA-» contre «AA», invoquant les fortes tensions sociales à l'œuvre autour de la réforme des retraites, pour la première fois depuis 2013. L'agence S&P Global, qui accorde actuellement la note de «AA» à la France avec une perspective négative, doit publier ses conclusions le 2 juin.

Pour montrer patte blanche, Pierre Moscovici a appelé le gouvernement à «absolument éviter les baisses d'impôt non compensées, quelle qu'en soit la nature». Il y a deux mois, la Cour des comptes avait déjà exhorté l'exécutif à faire du redressement des finances publiques dégradées par des crises successives «une priorité nationale», étrillant un manque d'ambition en la matière.

Le Figaro

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