La classe politique se mobilise contre la suppression des Guignols de l'info

Les Guignols de l'info sont sur la sellette. Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi, groupe propriétaire de Canal+, avait critiqué vivement l'émission satirique sur France Inter en février dernier. Depuis, les rumeurs vont bon train et l'éventualité d'une non reconduction en septembre semble faire l'objet de discussion. Contre la disparition de cette émission emblématique de "l'esprit Canal" depuis 27 ans, les politiques font entendre leur voix.

Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale invite à "sauver" les Guignols. "Il y [en] a toujours eu, de tout temps, dans tous les régimes, c'est le fou du roi. Aujourd'hui, ce côté acide qui quelquefois nous amène à mal réagir quand on se sent la cible des 'Guignols' aère l'actualité et la manière de traiter la politique", a-t-il déclaré sur France Info.

Alain Juppé, candidat à la présidentielle 2017, a affiché son soutien en utilisant sa marionnette comme photo de profil sur Twitter.

Le premier concerné, Patrick Poivre d'Arvor, a rendu hommage à son double.

Jean-Christophe Lagarde, patron de l'UDI a repris le hashtag de soutien #TouchepasauxGuignols.

Cécile Duflot a carrément pris à partie Vincent Bolloré.

Bruno Le Roux, patron du groupe PS à l'Assemblée nationale, lui a emboité le pas.

Jean-Luc Mélenchon du Parti de Gauche dénonce quant à lui une connivence entre Vincent Bolloré et François Hollande.

La rumeur qui voulait que Nicolas Sarkozy ait joué un rôle dans la suppression des Guignols a été démentie par son entourage rapporte le journal Le Monde.