L'Italie autorise uniquement le débarquement de mineurs ou malades<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Le navire Humanity 1.
Le navire Humanity 1.
©Orietta Scardino / ANSA / AFP

Immigration

Au total, 144 personnes ont débarqué du Humanity 1, navire sous drapeau allemand. Le ministre de l'Intérieur, Matteo Piantedosi, a déclaré que les clandestins devraient être pris en charge par l'État du pavillon du navire.

Le nouveau gouvernement italien a autorisé dimanche le débarquement des mineurs et d'autres clandestins souffrant de problèmes médicaux du navire de l'association SOS Humanity , mais a refusé de laisser débarquer 35 hommes adultes, a annoncé l'ONG. Trois mineures et un bébé ont été les premiers à débarquer de l'Humanité 1 à l'aube, suivis des garçons mineurs et des hommes adultes ayant des problèmes médicaux, a déclaré à l'AFP Petra Krischok, attachée de presse de SOS Humanité.

Au total, 144 personnes ont débarqué du Humanity 1, navire sous drapeau allemand, au port de Catane (Sicile). Le ministre de l'Intérieur, Matteo Piantedosi, avait déclaré samedi que le gouvernement ne ferait pas marche arrière quant à ses obligations humanitaires mais que ceux qui ne sont pas «qualifiés» devraient être pris en charge par l'Etat du pavillon du navire.

Trois autres bateaux, qui transportent au total 900 clandestins, ont demandé de pouvoir accoster : le Rise Above, de l'ONG Mission Lifetime, également sous pavillon allemand, ainsi que l'Ocean Viking de SOS Méditerranée et le Geo Barents de Médecins sans Frontières, enregistrés eux en Norvège. Le nouveau gouvernement italien s'est engagé à sévir contre les clandestins venant d'Afrique du Nord vers l'Europe par bateau. Le député de l'opposition Aboubakar Soumahoro, qui était présent lors du débarquement, a critiqué la «sélection des 'migrants' naufragés», qui, selon lui, viole le droit international.

Le Figaro - AFP

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !