L’Education nationale est confrontée à une hausse du port des abayas par les élèves<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Education
xxxx
xxxx
©Ludovic MARIN / AFP

Signes d’appartenance religieuse

Le ministre de l’Education a réuni mardi ses recteurs pour évoquer la multiplication des incidents liés au port des robes traditionnelles dans l’enceinte des établissements par les élèves.

Depuis plusieurs mois, les incidents se multiplient dans les établissements français suite au port par les élèves d’une robe traditionnelle venue du Moyen-Orient. Le port de l’abaya fait de plus en plus d’adeptes chez les jeunes musulmanes de France, selon des informations du Parisien.

Constatant une « recrudescence en début de printemps », Pap Ndiaye entend afficher sa « fermeté face aux pressions communautaires dans certains quartiers ».

Le ministre de l’Education nationale a réuni ce mardi 6 juin dans l’après-midi tous les recteurs d’académie.

Après une baisse cet hiver, les atteintes à la laïcité, recensées tous les mois par les rectorats, sont remontées depuis mars (505), pour atteindre 625 signalements en avril, et baisser en mai (438).

Le port de signes et de tenues à visée religieuse prédomine : 56 % des cas le mois dernier. Le port de l’abaya arrive en tête. Mais ces chiffres sont sous-estimés.

« Quatre collègues sur dix ne font pas remonter les incidents, pour plein de raisons », selon Didier Georges, responsable du SNDPEN, le syndicat majoritaire chez les chefs d’établissements, qui avait lancé une enquête nationale à l’automne pour évaluer l‘importance des vêtements de type abayas : « Sept lycées et trois collèges sur dix ont fait état de problèmes, c’est impressionnant. Dans quelques-uns, on parle d’une centaine de cas. »

Ce vêtement qui n’a pas de caractère religieux à l’origine (contrairement au voile), mais est de plus en plus encouragé par les salafistes.

Le ministre de l’Education nationale entend donc lutter contre la hausse des ports de ce type de vêtements pour la rentrée prochaine.

Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !