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Kenya : l'assaut de la police toujours en cours, incertitude sur le sort des otages Français
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Attaque terroriste

Alors que le ministre kenyan de l'Intérieur annonçait lundi que le centre commercial était sous contrôle, des coups de feu résonnent encore dans la zone mardi matin.

Des éclaircissements se font encore attendre sur la situation à Nairobi (Kenya), où les forces de l'ordre ont donné l'assaut lundi contre le groupe terroriste qui a pris le contrôle d'un centre commercial ce week-end. La quasi-totalité des otages retenus dans le centre commercial Westgate de Nairobi aurait été libérée et les forces kényanes contrôleraient tous les étages, selon le ministre kényan de l'Intérieur, Joseph Ole Lenku. Dans le même temps, un témoin cité par l'agence Reuters rapporte mardi matin d'intenses échanges de tirs dans la zone du centre commercial entre la police et "un ou deux hommes" armés.

Selon la Croix rouge, 62 morts personnes ont été tué depuis le début des violences. Trois assaillants auraient été abattus lundi annoncent de leur côté les autorités kényanesAux dernières nouvelles, les ravisseurs annonçaient détenir en otage quatre Français, deux Israéliens et d'autres occidentaux. Le Quai d'Orsay n'a pas encore confirmé cette information. "Apparemment il n'y a pas de personnes manquantes parmi les 1400 Français présents", a déclaré Laurent Fabius, qui a également indiqué avoir eu a eu le père et époux des deux victimes françaises au téléphone. La Maison Blanche a, elle aussi, avoué son incapacité à dire si des ressortissants américains faisaient ou non partie des otages.

Les insurgés islamistes somaliens Shebab, qui ont revendiqué l'attaque, avaient menacé ce lundi matin d'abattre les personnes encore retenues en otage par les assaillants. "Nous autorisons les moudjahidine à l'intérieur du bâtiment à agir contre les prisonniers", a déclaré le porte-parole des Shebab, Sheikh Ali Mohamud Rage, dans une déclaration mise en ligne sur un site Internet islamiste.

Dans le même temps, La section antiterroriste du parquet de Paris "a ouvert une enquête préliminaire pour assassinat et tentative d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste". Une démarche classique lorsque des Français sont victimes d'attentats à l'étranger. La police kényane a annoncé en fin d'après-midi avoir arrêté plus d'une dizaine de personnes en lien avec l'attaque du centre commercial pour les interroger.

les insurgés islamistes somaliens Shebab, qui ont revendiqué l'attaque qui a fait 68 morts, ont menacé d'abattre les personnes encore retenues en otage par les assaillants. "Nous autorisons les moudjahidine à l'intérieur du bâtiment à agir contre les prisonniers", a déclaré le porte-parole des Shebab, Sheikh Ali Mohamud Rage, dans une déclaration mise en ligne sur un site Internet islamiste.
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