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JO : à quel point la pollution de Londres nuit-elle aux athlètes ?
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Mauvaise toux

Les particules augmentent la pression sanguine, et les gaz empêchent le sang de transporter l'oxygène.

Les athlètes peuvent-ils être au top de leur forme au milieu d'un nuage de pollution urbaine ? La question c'était déjà posée avec beaucoup d'acuité il y a quatre ans, lors des derniers Jeux d'été, alros que Pékin était recouverte d'un épais nuage.

Lorsque la chaleur a commencé à arriver la semaine dernière, à la veille des Jeux, les organisateurs ont tiré la sonnette d'alarme au sujet de la pollution qui s'installe dans ces circonstances. Selon les services de contrôle de la qualité de l'air du King's College de Londres, les hautes températures rendent la pollution ambiante bien plus nocive pour la santé. La situation était si préoccupante que la ville a publié une alerte officielle, sommant la population de se tenir sur ses gardes.

Graphique des concentrations en particules dans les récentes villes olympiques

Que les sportifs se rassurent, Londres est une grande amélioration par rapport à Pékin, en termes de particules. D’après les mesures, Pékin a vu passer trois fois plus de particules au moment des JO que... la ville de Londres pendant toute l'année 2011.

La pollution est connue pour accroître la mortalité et les risques de maladie cardiovasculaire. Mais ses effets sur les athlètes sont plus difficiles à déterminer. Cependant, il est certain que le fait de respirer des particules peut limiter l'effort physique qu'un sportif est capable d'accomplir. Certaines études montrent que les particules augmentent la pression sanguine. Les athlètes victimes d'asthme seraient donc particulièrement à risque.

 Quant aux polluants gazeux, même de faibles niveaux de monoxyde de carbone peuvent entraver les performances.  Car ces substances limitent la capacité du sang à transporter de l'oxygène partout dans le corps. L'exposition à l'ozone cause de la toux, des inflammations, et des difficultés respiratoires... Autant de symptômes qui n'aident pas à gagner une course. Les sportifs peuvent donc se féliciter du mauvais temps qui règne pour l'instant.

Lu sur The Atlantic

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