Interdite aux mineurs, la Puff, une cigarette électronique, est de plus en plus utilisée par les adolescents et inquiète les médecins<!-- --> | Atlantico.fr
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Des produits Puff, des cigarettes électroniques, dans une boutique, le 12 octobre 2021, à Miami, en Floride.
Des produits Puff, des cigarettes électroniques, dans une boutique, le 12 octobre 2021, à Miami, en Floride.
©JOE RAEDLE / GETTY IMAGES AMÉRIQUE DU NORD / GETTY IMAGES VIA AFP

Risque de dépendance

Cette cigarette électronique jetable, avec ou sans nicotine et au goût de bonbons, séduit de plus en plus les collégiens et les lycéens alors qu'elle est interdite à la vente pour les mineurs.

Popularisée par les réseaux sociaux, la Puff séduit de plus en plus les adolescents, selon des informations de France Info. Cette cigarette électronique jetable peut toutefois contenir de la nicotine et devenir une première étape vers la consommation de tabac.

La Puff est une cigarette électronique jetable, vendue en moyenne entre 8 à 12 euros. Elle est arrivée en France l’été dernier. Plusieurs parfums sont proposés à la vente : banane givrée, mangue, marshmallow ou bien encore fruits rouges.

Les consommateurs n’ont pas l’impression de fumer une cigarette mais d’inhaler une vapeur fruitée. Cette cigarette électronique aux arômes sucrés contient bel et bien de la nicotine. Elles présentent donc un risque d’addiction. Certaines Puff peuvent comporter jusqu'à 2% de nicotine. Les professionnels de santé sont inquiets du risque d’addiction que la Puff pourrait entraîner. Les jeunes fumeurs de Puff sont nombreux à ne pas se rendre compte que le produit peut être très rapidement addictif.

Ces cigarettes sont vendues chez les buralistes, mais aussi dans certaines grandes surfaces, et le contrôle de l'âge des clients n’est pas systématique. La Puff est pourtant interdite à la vente aux moins de 18 ans.

Face à l’ampleur du phénomène, la Fédération interprofessionnelle de la vape (Fivape) aurait transmis une série de signalements aux autorités compétentes. Selon le quotidien Libération, la Direction générale de la santé, aurait pris le dossier en main.

La députée UDI d'Indre-et-Loire Sophie Métadier a interpelé le gouvernement à ce sujet. La députée a tenu à alerter aussi sur les conséquences pour l'environnement de cette cigarette électronique jetable.

France Info

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