Inondations au Brésil : 66 morts et une centaine de personnes portées disparues<!-- --> | Atlantico.fr
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Vue du ciel du quartier de Sarandi à Porto Alegre, Brésil, sous les inondations, le dimanche 5 mai 2024.
Vue du ciel du quartier de Sarandi à Porto Alegre, Brésil, sous les inondations, le dimanche 5 mai 2024.
©Carlos Fabal / AFP

Catastrophe climatique

L’Etat du Rio Grande do Sul est sous les eaux et coupé du monde après d’énormes pluies. Une soixantaine de personnes sont mortes et une centaine était encore portée disparue ce dimanche 5 mai.

Une course contre la montre est engagée dans le sud du Brésil pour faire face aux inondations monstres qui ont dévasté l’Etat du Rio Grande do Sul. Le ministre de la Communication de la présidence, Paulo Pimenta, a déclaré que le dimanche 5 mai était un « jour clé »  pour les opérations de secours.

L’ampleur de la catastrophe est frappante. Porto Alegre, la capitale moderne de l’État où vivent plus de 1,4 millions de personnes, est totalement inondée. Vues du ciel, les rues sont gorgées d’eau, les toits de certaines maisons sont à peine perceptibles. Des habitants ont tout perdu en seulement quelques minutes.

Depuis le début de la catastrophe, le bilan humain ne cesse de s’alourdir. Dimanche 5 mai, en début d’après-midi, la défense civile brésilienne annonçait 66 morts et au moins 101 personnes portées disparues. En plus des quelques 80 000 personnes évacuées de leur domicile et des 15 000 ayant trouvé refuge dans des abris mis en place par les autorités de l’État, plus d’un million de foyers sont privés d’eau.

D’après la municipalité de Porto Alegre, le fleuve Guaiba qui traverse la ville a atteint le niveau record de 5,09 mètres. Son pic historique, recensé pendant les inondations de 1941, était jusque là de 4,76 m. Les précipitations avaient diminué pendant la nuit de samedi à dimanche mais n’ont pas cessé. Les autorités mettent en garde contre les glissements de terrain.

Eduardo Leite, le gouverneur de l’Etat, a qualifié la situation de « dramatique et absolument sans précédent ». Il a d’ores et déjà appelé à un « plan Marshall » pour reconstruire la région.

L’inquiétude commence aussi à monter concernant le manque de vivres. Face aux risques de pénurie d’eau, Sebastiao Melo, le maire de Porto Alegre, a appelé la population à rationner l’eau suite à la fermeture forcée de quatre des six usines de traitement des eaux de la ville.

Ces inondations ont en partie coupé Porto Alegre du reste du pays. Selon la police routière, les voies d’accès depuis le sud sont coupées à environ 15 km de la ville, mais il est encore possible d’y accéder par le nord. La principale station d’autobus est inondée et fermée. Aussi, l’aéroport international de Porto Alegre a suspendu toutes ses opérations pour une durée indéterminée, depuis vendredi.

Le Brésil avait connu une période de sécheresse historique l’an dernier dans le nord du pays et le nombre de feux de forêt avait atteint un record de janvier à avril.

Libération

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