Inflation : les prix alimentaires n’augmenteront (quasiment) plus d’ici la fin de l’année, prévoit l’Insee<!-- --> | Atlantico.fr
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L’inflation alimentaire devrait refluer à environ 7% en décembre sur un an, après avoir culminé à près de 16% au mois de mars.
L’inflation alimentaire devrait refluer à environ 7% en décembre sur un an, après avoir culminé à près de 16% au mois de mars.
©INA FASSBENDER AFP

Horizon un peu plus bleu

L’inflation alimentaire devrait refluer à environ 7% en décembre sur un an, après avoir culminé à près de 16% au mois de mars.

Pour les consommateurs, l’horizon des prix alimentaires se dégage enfin. Après avoir connu en septembre leur premier repli mensuel (-0,3%) depuis près de deux ans, ils devraient rester «globalement quasi stables» jusqu’à la fin de l’année, prévoit l’Insee dans sa dernière note de conjoncture, publiée ce jeudi. «Pour la suite de l’année, nous prévoyons des prix alimentaires stables ou quasi stables en variation mensuelle, a expliqué Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l’Insee, lors d’une conférence de presse. C’est une nette inflexion par rapport au début de l’année 2023, où les variations mensuelles se situaient plutôt autour de 1,7-1,8%.»

Résultat, en glissement annuel, les prix de l’alimentation «poursuivraient leur net freinage enclenché depuis le mois de septembre», a précisé son collègue Olivier Simon, chef de la division synthèse conjoncturelle. Selon l’Insee, l’inflation alimentaire refluerait ainsi à environ 7% en décembre (après 9,6% en septembre), soit un niveau plus de deux fois moins élevé qu’à son pic de mars dernier (15,9%). L'inflation d'ensemble s'élèverait elle à 4,4% sur un an en décembre. «De fait, les prix alimentaires ont ralenti fortement depuis le printemps et ont même en moyenne baissé sur un mois en septembre, notamment ceux des produits hors frais, en lien avec le retournement récent des prix à la production des industries agroalimentaires et plus encore des prix agricoles à la production», constate l’institut statistique.

Le Figaro

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