Hausse du chômage : les réactions politiques suite à l'annonce des mauvais chiffres <!-- --> | Atlantico.fr
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Près de 40 000 demandeurs d'emploi supplémentaires se sont inscrits sur les listes de Pôle emploi au mois d'avril 2013.
Près de 40 000 demandeurs d'emploi supplémentaires se sont inscrits sur les listes de Pôle emploi au mois d'avril 2013.
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Tandis que le sénateur UMP Gérard Larcher pointe du doigt "l'échec du gouvernement Ayrault", le socialiste Thierry Mandon assure que "les mauvais chiffres du chômage sont la résultante de la récession".

Un record qui suscite des réactions. Alors que le ministère du Travail a annoncé ce jeudi que le nombre de demandeurs d'emploi sans activité en métropole a encore bondi de 39.800 en avril, soit 1 326 chômeurs de plus par jour, les réactions des hommes politiques n'ont pas tardé.

François Hollande a ainsi expliqué que "le manque de solidarité envers les jeunes et les seniors" était l'une des "raisons spécifiques" de la hausse du chômage. L'autre étant, selon lui, le "défaut de compétitivité".

Le porte-parole des députés socialistes Thierry Mandon a quant à lui assuré dans un communiqué que "les mauvais chiffres du chômage sont la résultante de la récession qui affecte toute la zone euro" précisant qu'"à l'initiative du président de la République, l'Union européenne a enfin pris conscience que les politiques d'austérité conduisaient à la catastrophe et qu'il fallait du carburant pour la croissance. Le programme européen pour l'emploi des jeunes proposé par la France et l'Allemagne va dans cette direction. Il faut qu'il se mette très rapidement en place. Le temps presse".

Le secrétaire national socialiste au Travail et à l'Emploi Jean-Marc Germain a lui aussi évoqué la crise pour parler des chiffres du chômage assurant qu'ils sont "le reflet d'une crise particulièrement dure, et qui continue en raison d'une politique d'austérité menée dans toute la zone Euro et que la Commission commence seulement à remettre en cause" insistant sur le fait que "la bataille contre le chômage est plus que jamais la priorité".

L'opposition n'a pas non plus attendu pour commenter les mauvaises nouvelles. Le sénateur UMP et ancien ministre du travail Gérard Larcher a ainsi pointé du doigt dans un communiqué le gouvernement assurant que "ces derniers chiffres traduisent malheureusement l'échec du gouvernement Ayrault qui ne prend aucune mesure pour lutter efficacement contre le chômage" ajoutant que "les déclarations du président de la République et de son gouvernement en faveur des entreprises, moteurs de la croissance, ne suffiront jamais" et que c'est donc "maintenant qu'il faut vaincre la peur de l'embauche des chefs d'entreprise, c'est maintenant qu'il faut adapter les formations des jeunes et des demandeurs d'emploi aux besoins des entreprises, c'est maintenant qu'il faut lever les charges qui pèsent sur le travail, c'est maintenant qu'on adopte une politique offensive".

Le député UMP des Yvelines Henri Guaino a quant à lui déclaré sur les ondes de RTL que "la vague du chômage aujourd'hui est en train d'emporter toute la société, toute la cohésion sociale et elle va finir par menacer aussi la démocratie".

Quant à Florian Philippot, vice-président du Front national, il a expliqué sur la chaîne de télévision BFM que "l'inversion de la courbe du chômage, François Hollande la maintiendra toujours le 31 décembre" précisant qu'"à 23h59, il nous dira : 'il reste une minute pour baisser le chômage', et puis évidemment ça ne baissera pas. Et ça ne baissera pas non plus en 2014 parce qu'on continue dans cette voie qui ne peut produire que cela, c'est-à-dire l'augmentation de la précarité, du chômage et de la désindustrialisation alors qu'il faudrait une nouvelle perspective pour la France".

Lu sur Le Point

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