Guerre en Ukraine : la Cour pénale internationale émet un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine<!-- --> | Atlantico.fr
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La Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre de déportation d’enfants d’Ukraine.
La Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre de déportation d’enfants d’Ukraine.
©Alexei DRUZHININ / SPUTNIK / AFP

Crime de guerre

Le tribunal de La Haye a émis un mandat d’arrêt contre le président russe, mais également la commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie, Maria Lvova-Belova.

La Cour pénale internationale (CPI) a déclaré, ce vendredi 17 mars, avoir émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe, le 24 février 2022. La CPI le présume responsable du crime de guerre de « déportation » d’enfants d’Ukraine.

« Aujourd’hui, 17 mars 2023, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre deux personnes dans le cadre de la situation en Ukraine : M. Vladimir Vladimirovitch Poutine et Mme Maria Alekseyevna Lvova-Belova », commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie, a précisé la CPI dans un communiqué.

Pour Volodymyr Zelensky, il s'agit d'une décision « historique ».

L’ONG Human Rights Watch (HRW) s’est dite inquiète des conséquences de la guerre sur les orphelins et les enfants placés, appelant Kiev à réformer « urgemment » son système de prise en charge de ces enfants.

Cette décision est « insignifiante » et « dénuée de sens », selon la diplomatie russe qui rappelle que « la Russie, comme un certain nombre d’Etats, ne reconnaît pas la compétence de ce tribunal, par conséquent, du point de vue de la loi, les décisions de ce tribunal sont nulles et non avenues ».

« La Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine. Pas besoin d’expliquer où ce papier doit être utilisé », a écrit sur Twitter l’ancien président Dmitri Medvedev, terminant son message par un émoticône de papier toilette.

Le ministre ukrainien des affaires étrangères Dmytro Kouleba a réagi sur Twitter. « Les criminels internationaux seront redevables d’avoir volé des enfants et d’autres crimes internationaux ».

La Russie est accusée d’avoir illégalement transféré des enfants ukrainiens des territoires occupés par les troupes de Moscou en Ukraine.

Lors d’une rencontre le 16 février au Kremlin, Mme Lvova-Belova a elle-même dit à M. Poutine avoir « adopté » un enfant de Marioupol, ville ukrainienne ravagée par l’armée russe avant de la conquérir au printemps 2022.

Le Parquet ukrainien a, lui, salué une « décision historique ». « Les dirigeants internationaux vont y réfléchir à trois fois avant de serrer sa main », a ajouté dans un communiqué le procureur général ukrainien Andriï Kostine au sujet de Vladimir Poutine.

France Info

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