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Grèce : Tsipras annonce la tenue d'un référendum sur le plan d'aide soumis par les créanciers
©Reuters

Allô la Grèce

"Nous allons répondre à l’ultimatum en consultant le peuple et je m’engage à respecter votre décision quelle qu’elle soit" a déclaré solennellement Alexis Tsipras.

"Au peuple de parler sans pression ni chantage" a déclaré le Premier ministre grec tôt ce samedi matin, lorsqu'il a annoncé qu’un référendum se tiendrait le 5 juillet, sur le plan d’aide à la Grèce. En effet, Athènes a décidé de solliciter l'opinion des grecs pour savoir si "oui ou non"  "la proposition des créanciers" est acceptable. "Nous avons livré une bataille pendant cinq mois, mais malheureusement les créanciers nous ont fait une proposition sous forme d’ultimatum" et nous  "n’avons jamais cédé. Nous n’avons jamais trahi votre confiance […]. Nous allons répondre à l’ultimatum en consultant le peuple et je m’engage à respecter votre décision quelle qu’elle soit" a déclaré solennellement Alexis Tsipras.

Si une partie de la population a salué la décision du Premier ministre et s'est félicitée de pouvoir reprendre "ses droits sur la technocratie européenne", une autre en revanche, a qualifié son geste de "connerie" capable de faire véritablement sombrer l'économie de la nation. Dans l'opposition, même réaction de consternation. Nikos Pappas a affirmé que "quiconque associe la volonté d’un peuple de mettre fin à l’austérité à une sortie de l’Euro joue un jeu dangereux pour [la] monnaie commune". Andonis Samaras, chef de ND, appelle lui à un référendum sur "le maintien de la Grèce dans la zone euro".

Mais selon Le Monde, les membres de l'exécutif ont déclaré : "Nous voulons avoir le temps de consulter notre peuple sans pressions intolérables financières pour que l’on puisse mener un débat démocratique sans chantage". Une nouvelle réunion de l'Eurogroupe est prévue ce samedi à Bruxelles.

Lu sur Le Monde

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