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François Molins met en garde contre le retour des djihadistes français
©Reuters

A surveiller

"Nous allons être confrontés à des mineurs ou des femmes qui ont été souvent formés au maniement des armes" a-t-il prévenu sur France Info.

A trois jours des commémorations du 13-Novembre, le procureur de la République François Molins est revenu, sur France Info, sur la situation des djihadistes français présents dans la zone irako-syrienne. Selon lui, les services secrets estiment que 690 combattants se trouvent encore sur place. "La majorité des combattants est plutôt tentée par un maintien sur zone et devraient se diluer dans la zone irako-syrienne" explique-t-il. "La majorité d’entre eux n’a pas envie de revenir en France compte tenu des poursuites judiciaires dont ils font l’objet."

Ce sont donc plutôt des femmes et des enfants qui pourraient donc rentrer en France. "Nous sommes face à des gens qui sont davantage déçus que repentis, indique-t-il. Il faut faire attention : nous allons être confrontés à des mineurs ou des femmes qui ont été souvent formés au maniement des armes."

Concernant l'enquête sur le 13-Novembre, le procureur de la République précise qu'il y a toujours des zones d'ombre" et "que l'arrestation de certaines personnes peuvent apporter des clés de lecture" dans ce dossier. "On peut espérer qu'au travers des découvertes et surtout des témoignages des djihadistes, qu'ils viennent éclairer soit le rôle de chacun, soit l'organisation de cette association terroriste". Pour autant, un procès se profile à l'horizon. "Les juges espèrent clôturer l'instruction au printemps 2019" affirme François Molins.

Lu sur France Info

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