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François Fillon : "S'agissant de 2017, nous sommes tous sur la même ligne de départ"
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Interview

L'ex-Premier ministre était l'invité d'Europe 1 ce jeudi matin. Il a évoqué les élections municipales de 2014 et la primaire à l'UMP en 2016.

Le chômage

"François Hollande ne s'est pas donné les moyens de parvenir à réduire le chômage. Au contraire, il va continuer d'augmenter. Il a supprimé des mesures qui allaient dans le sens de la compétitivité. Il va à l'envers de la croissance. Il a fait des erreurs qui font qu'il n'a plus d'instrument aujourd'hui pour faire revenir la croissance".

"On est dans une situation d'un président qui fait le contraire de ce qu'il a promis. L'année 2013 est une année gâchée, perdue. (...) Les marchés n'ont pas d'endroit pour placer leur argent donc ils prêtent à la France".

"Nous avons passé un nombre de chômeurs historiques. Je pense que notre pays est dans une situation dangereuse. (...) Le président de la République devrait parler et s'expliquer.  

L'Europe

"L'avenir de l'Europe passe aussi par l'Allemagne, il faut faire un espace commun. Une sorte de confédération doit être créée".

"La France est au bord du déclin. Les évènements qui vont advenir dans les prochains mois, les prochaines années vont être fondamentaux".

Primaire de 2016

"Je suis convaincu que je peux me lancer dans cette aventure  Il faut créer une relation de confiance des Français. Je ne suis pas candidat pour moi mais pour les Français. Je vais aller à leur rencontre pour préparer ce projet".

Municipales 2014 de Paris

"Je ne veux pas qu'on se serve de cette élection pour aller vers une autre élection. Les Français ne veulent plus du cumul des mandats. C'est une politique d'un autre temps. Paris mérite une personne avec un vrai projet".

Nicolas Sarkozy

"J'ai beaucoup de respect pour lui et notre action tout en faisant notre propre critique. On a perdu la présidentielle, cela veut dire qu'on redevient tous des militants. S'agissant du projet de 2017, nous sommes tous sur la même ligne de départ. Si Nicolas Sakozy était mieux placé pour porter ce projet, je m’effacerai mais l'inverse doit être vrai".

"Aujourd'hui, je suis un simple militant, libre qui ira jusqu'au bout".

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