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FN : des assistants au Parlement européen au cœur d'une enquête pour fraude
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Soupçons

Selon le quotidien le Monde qui révèle l'information, ces assistants engagés par le parti de Marine Le Pen sont soupçonnés de ne pas travailler pour les dossiers européens.

Le Front national une nouvelle fois au cœur d'une enquête judiciaire. Selon Le Monde, vingt assistants parlementaires, engagés par les 24 députés européens affiliés au parti de Marine Le Pen, sont visés par une enquête de l'Office européen de lutte antifraude. Tous figurent dans l'organigramme du Front national, avec des postes comme conseillers spéciaux auprès de Marine Le Pen, pour cinq d'entre eux.

C'est le président du Parlement européen, Martin Schultz, qui aurait décidé de saisir les autorités de lutte contre les fraudes, précise le quotidien du soir. En réalité, ces assistants, payés par le budget européens, sont soupçonnés de ne jamais œuvrer pour le travail parlementaire européen. Au total, la fraude pourrait atteindre les 7,5 millions d'euros, pour seulement le mandat qui a débuté en juin dernier.

Le président du Parlement européen aurait prévenu la ministre de la Justice française, Christiane Taubira. Si cette fraude était confirmée, elle pourrait déboucher sur une enquête en France pour financement illégal d'un parti politique.

Marine Le Pen a immédiatement réagi sur le réseau social Twitter dénonçant un "complot" des socialistes au niveau européen, à l'aube des élections départementales.

Le Front national est déjà au cœur d'une enquête en France pour des soupçons de financements illégaux pour ses campagnes électorales. Au cœur de cette affaire, la société Riwal, principal prestataire du FN, dont le dirigeant est un proche de Marine Le Pen. Elle est soupçonnée d'avoir vendu des kits de campagne aux candidats, dont certains se faisaient rembourser ces frais par de l'argent public. Un système de supposées rétro commissions dont se défend la présidente du Front national.

Lu sur Le Monde

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