FFF : le pré-rapport de la mission d'audit estime que Le Graët n'a « plus la légitimité nécessaire pour administrer le foot français »<!-- --> | Atlantico.fr
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La politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans le réseau fédéral n'est ni efficace ni efficiente, ajoute-t-on, dans des propos dévoilés par L'Équipe.
La politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans le réseau fédéral n'est ni efficace ni efficiente, ajoute-t-on, dans des propos dévoilés par L'Équipe.
©AFP

Pré-rapport

Noël Le Graët et Florence Hardouin ne sont pas ménagés par ce rapport. C'est en fait tout le fonctionnement de l'instance qui est ciblé.

Personne n'est épargné. Après trois mois et demi d'enquête, le rapport provisoire de la mission d'audit sur la Fédération française de football (FFF) a été transmis lundi au président Noël Le Graët, mis en retrait, à sa directrice générale Florence Hardouin, mise à pied, ainsi qu'au président de la FFF par intérim Philipe Diallo et la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. C'est justement le ministère qui a commandité cette mission d'audit de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR) à l'automne. Les dirigeants de la FFF ont désormais dix jours pour prendre connaissance des accusations. Et y répondre.

Dans des extraits rendus publics par RMC , le président Le Graët, qui aurait « une attitude problématique vis-à-vis des femmes qui peut être qualifié au minimum de sexiste », est largement épinglé. « Compte tenu de son comportement envers les femmes, ses déclarations envers les femmes, ses déclarations publiques et les défaillances de la gouvernance de la FFF, M. Le Graët ne dispose plus de la légitimité nécessaire pour administrer et représenter le football français », assène-t-on. L'Équipe diffuse également des extraits de ce rapport qui devine « des signes forts de fragilisation, ceux de la fin d'une histoire. Le président multiplie ce que certains qualifient de "dérapages", mais qui illustrent surtout la dérive d'un pouvoir solitaire sans aucun outil de régulation interne ». Certains points pourraient d'ailleurs se terminer devant les tribunaux et « la mission transmettra des éléments d'information complémentaires au signalement qu'elle a effectué le 13 janvier 2023 à la procureure de la République de Paris. »

M. Le Graët n'est toutefois pas le seul à être épinglé. Il est question d'un «management très autoritaire » de Florence Hardouin et aussi d'une « ambiance sexiste et violente qui a régné au sein du (comité directeur) jusqu'en 2020 ». « La politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans le réseau fédéral n'est ni efficace ni efficiente, ajoute-t-on, dans des propos dévoilés par L'Équipe. Au siège de la FFF, les violences sexistes et sexuelles ne sont jamais clairement désignées. La lutte contre les violences sexistes et sexuelles est largement sous-estimée dans la politique de développement fédéral. »

Le Figaro

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