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Faillite de First Republic Bank : Les Etats Unis se rassurent
Faillite de First Republic Bank : Les Etats Unis se rassurent
©Bryan R. Smith / AFP

Crise évitée ?

La banque californienne de capital-risque a été rachetée par le géant financier J.P. Morgan, sous impulsion du gouvernement, envoyant un message de stabilité aux marchés et rassurant les investisseurs.

Malgré une décision de la FED américaine très attendue et incertaine cette semaine, la Bourse de New York évoluait proche de l'équilibre après l'officialisation ce lundi 1er mai de la reprise de la banque régionale en difficulté First Republic par JPMorgan. L'indice Dow Jones gagnait 0,18% tandis que le Nasdaq cédait 0,05%.

Après plusieurs semaines de remoux liés à la situation de grande difficulté pour la banque califronienne, liée à un retrait massif de ses dépôts, faisant craindre un effet de contagion voire une crise financière de plus large ampleur, les investisseurs semblaient apaisés par le sauvetage du jour. La résolution tient beaucoup à l'action des autorités, décidées à s'impliquer dans le processus. L'État fédéral a ainsi saisi First Republic Bank et ses actifs repris par le titan financier J.P. Morgan, la plus grande banque du pays. Une partie des pertes seront assumées par la FDIC, un des régulateurs américains.

Le patron de J.P. Morgan, Jamie Dimon, l'a lui même assumé ; l'opération "va aider à stabiliser le système". Loin d'être un sacrifice pour son établissement, le rachat a permis au titre de JPM de grimper de 2,60% à 141,80 dollars.

Pour Jack Ablin, investisseur en chef pour Cresset, "C'est une bonne opération qui va calmer les inquiétudes des investisseurs sur le secteur bancaire. Le gouvernement obtient de la stabilité et JPMorgan récupère une clientèle aisée ainsi que ses dépôts", l'expert ajoutant: "en général, ce type d'opération soutenue par le gouvernement est bénéfique pour l'acheteur".

La banque First Republic, avait vu ses dépôts de 100 milliards de dollars fondre au cours du premier trimestre, dû fait d'une méfiance de ses clients, dans un contexte d'incertitude et d'inflation. L'établissement banquaire risquait de subir le même sort que ses semblables de la côte ouest, SVB et Signature, en mars dernier : une liquidation en bonne et due forme. Lundi, l'action de la banque était suspendue, ne devant plus être cotée à terme.

Au final, l'affaire profite à J.P. Morgan sur le plan financier tandis que les autorités, qui semblaient réticentes à venir à la rescousse d'une nouvelle banque, peuvent s'enorgueillir de la confiance temporairement retrouvée sur les marchés et de la stabilité qui en découle. Sur le plan du coût financier de l'opération pour l'État, la FDIC a cherché à désamorcer toute polémique en affirmant que la procédure d'appel d'offres était "très concurrentielle" et a abouti à une transaction "conforme aux exigences de moindre coût".

BFMTV

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