Face à l’insécurité, les religieuses de la Fraternité bénédictine apostolique quittent le centre-ville de Nantes<!-- --> | Atlantico.fr
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Des sœurs catholiques marchent devant la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes, le 20 juillet 2020.
Des sœurs catholiques marchent devant la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes, le 20 juillet 2020.
©LOIC VENANCE / AFP

Religion

Les deux sœurs de la Fraternité bénédictine apostolique ont annoncé leur départ de la ville de Nantes. Elles étaient accueillies au sein de la paroisse au cœur de la ville. Elles indiquent être éprouvées par le climat d’insécurité qui règne dans le quartier, selon des informations de La Croix.

D'après des révélations de la rédaction de La Croix, les religieuses de la Fraternité apostolique bénédictine ont annoncé leur intention de quitter le centre-ville de Nantes en raison de l'insécurité qui y règne.

Sœur Marie-Anne Leroux et sœur Agathe Dutrey, de la Fraternité apostolique bénédictine, ont annoncé leur départ de Nantes en raison de l'insécurité. Elles ont fait part de leur décision il y a 48h et vont quitter la ville dans les prochaines semaines. Les deux sœurs ne seront plus au coeur de la paroisse Notre-Dame de Nantes, où elles étaient accueillies depuis plus de huit ans.

Les deux religieuses avaient pour mission de faire vivre un lieu de prière en l’église Sainte-Croix dans le quartier historique de Bouffay en centre-ville, en animant notamment les temps de prière et les enseignements religieux pour la paroisse.

Elles se sont confiées auprès de la rédaction de La Croix. Elles témoignent notamment de l'impossibilité d'exercer leur mission dans des conditions sereines :

« Mardi dernier encore , lors de mon enseignement à l’église, nous avons dû solliciter l’auditoire pour faire sortir de la rue une personne qui était entrée en état d’ébriété. Et ça sentait le cannabis devant l’église. C’est une triste réalité de notre quotidien. (…) Nous ne sommes pas des « franciscains du Bronx » et nous ne sommes pas censés être des agents de sécurité, bien que nous ayons pris quelques leçons d’« autodéfense ». Nous avons non seulement cherché des solutions, mais aussi agi de multiples façons pour essayer de temporiser et de réguler ces problèmes quotidiens ».

Sœur Marie-Anne est consciente que leur annonce suscite des réactions et de l’agitation ». Elle indique être consciente que leur départ « peut être utilisé politiquement ». Mais la religieuse affirme : « On dit ce qu’on voit. L’insécurité croissante est un fait ».

La Croix

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