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Etats-Unis : Barack Obama veut retirer Cuba de la liste noire des pays qui soutiennent les terroristes
©Reuters

Historique

L'île y figure depuis 1961, date de naissance du président américain. Une décision historique qui montre la volonté des deux pays d'améliorer leurs relations diplomatiques.

C'est une semaine historique pour les Etats-Unis et Cuba. Après une visite de Barack Obama sur l'île, le 11 avril et une poignée de main, déjà historique, avec son homologue cubain, le président amércain a demandé que Cuba soit retiré de la liste noire des Etats soutenant le terrorisme. Le pays de Fidel Castro y figurait depuis 1982 lorsque l'administration Reagan avait décidé de l'y placer.

Le gouvernement d'alors pointait du doigts son soutien aux séparatistes basques de l'ETA et aux rebelles Farc en Colombie. Cuba figure sur cette liste noire en compagnie des pays tels la Syrie, le Soudan et l'Iran. Les élus américains doivent désormais tranché : ils ont 45 jours pour manifester leur opposition. S'ils s'opposent à ce retrait, Barack Obama peut toutefois exercer un droit de veto. 

Cette décision est une avancée de taille pour les deux pays. Déjà le tête-à-tête entre Raul Castro et Barack Obama, à Panama, était significatif puisqu'il s'agissait du premier depuis 1961, année de la naissance d'Obama, lorsque les deux nations ont rompu leurs relations diplomatiques. "Le gouvernement de Cuba reconnaît la juste décision prise par le président des Etats-Unis de supprimer Cuba d'une liste sur laquelle il n'aurait jamais dû figurer", déclare la directrice générale chargée des Etats-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères.

Ce geste montre une volonté des Etats-Unis d'un réel rapprochement avec Cuba. Grâce à ce retrait, Washington et La Havane pourront ouvrir des ambassades. Les deux pays entretiennent depuis 1977 des sections d'intérêts qui font office de chancelleries. Mais cela n'affecte en rien l'embargo américain en vigueur depuis le début des années 1960 et renforcé au cours des années 1990.

Le sénateur et candidat à l'investiture républicaine pour la présidentielle, Marco Rubio, figure montante du parti, a dénoncé une décision "terrible… Cuba est un Etat qui soutient le terrorisme. Ils abritent des gens qui ont fui la justice américaine".

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