Etat islamique : une attaque à l'arme chimique a visé des combattants kurdes <!-- --> | Atlantico.fr
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L'Allemagne arme directement les combattants kurdes (peshmergas) afin de lutter contre l'avancée de l'Etat islamique.
L'Allemagne arme directement les combattants kurdes (peshmergas) afin de lutter contre l'avancée de l'Etat islamique.
©Reuters

Séquelles

Le Ministère de la Défense allemand a confirmé l'attaque des combattants kurdes (peshmergas) dans la ville d'Erbil au nord de l'Irak.

Les Kurdes continuent de payer un lourd tribut dans la lutte contre l'Etat islamique. Les combattants kurdes (peshmergas) ont subi "il y a quelques jours" une attaque à l'arme chimique en Irak selon le ministère allemand de la Défense. L'Etat islamique serait l'auteur. L'Allemagne arme directement les peshmergas afin de lutter contre l'avancée de l'EI. Un porte-parole du ministère fédéral de la Défense allemand (siège à Bonn) précise : "Il y a eu une attaque à l'arme chimique (...) il y a eu des peshmergas blessés avec des irritations des voies respiratoires".

L'attaque a eu lieu dans le ville d'Erbil, capitale de la région autonome du kurdistan au nord de l'Irak et a été menée avec du gaz toxique et un mortier, sorte de pétard de gros calibre qu'on utilise pour les feux d'artifice. Le ministère allemand de la Défense et sa ministre Ursula von der Leyen ont indiqué que les soldats allemands n'étaient pas en danger et vont déclencher une enquête. 

Les Unités de protection du peuple kurde avaient rapporté en juillet dernier que l'Etat islamique menait régulierement des attaques chimiques contre les combattant kurdes.Les Kurdes sont un peuple descendant des Mèdes et seraient 40 millions dans le monde, vivant essentiellmement au nord de l'Irak et en Turquie tout en cherchant à se construire un Etat souverain depuis des décennies. Ils sont armés principalement par l'Allemagne et restent un élément clé dans la lutte contre Daesh. Une partie de l'arsenal d'armes chimiques rendu par Bachar Al Assad aurait pu selon toute vraisemblance tomber entre les mains des djihadistes de l'EI ces derniers mois.

Lu sur Lepoint.fr

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