Essais cliniques "sauvages" : une perquisition est en cours à l’IHU de Marseille <!-- --> | Atlantico.fr
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Une perquisition a été menée ce mercredi 31 mai à l'IHU Méditerranée de Marseille.
Une perquisition a été menée ce mercredi 31 mai à l'IHU Méditerranée de Marseille.
©CHRISTOPHE SIMON / AFP

Hydroxychloroquine

Les gendarmes ont mené une perquisition ce mercredi afin de saisir plusieurs document liés aux essais cliniques.

Une perquisition des gendarmes est menée, depuis 8h30 ce mercredi matin, à l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU) de Marseille, selon des informations de La Provence, du JDD et de BFMTV.

Cette perquisition s’inscrit dans le cadre de l’enquête ouverte à la suite des conclusions de l’IGAS sur les pratiques de l’IHU, notamment la prescription illégale de l’hydroxychloroquine, par le Professeur Didier Raoult, a confirmé l'IHU.

"Cette information judiciaire n’englobe pas les faits relatifs à la prise en charge thérapeutique de la tuberculose et de la Covid-19, évoqués par la mission d’inspection IGAS-IGESR comme susceptibles de constituer des faits de recherches cliniques non autorisés", précise l'IHU dans un communiqué.

Ce dimanche, de nombreux médecins ont signé une tribune dans Le Monde dénonçant une étude portant sur l'administration d'hydroxychloroquine à 30.000 patients de l'IHU lorsque Didier Raoult en était le directeur. Ils estiment que les auteurs de l'IHU ont mené un "essai thérapeutique "sauvage"" et n'ont pas respecté le cadre réglementaire et éthique qui entoure ce type d'opération.

L’étude de l’IHU démontrait que l'hydroxychloroquine "prescrite précocement ou tardivement protège en partie des décès liés au COVID-19".

Didier Raoult a indiqué mardi sur CNews et BFMTV qu'il "n'y a jamais eu d'essais thérapeutiques", seulement une "étude observationnelle".

BFMTV

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