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Emmanuel Macron à la Mutualité : "Rien ne doit nous arrêter"
©Reuters

En Marche !

"Il est temps que tout cela s'arrête", a déclaré Manuel Valls quelques heures avant le meeting du ministre de l'Economie.

Deux jours avant l'intervention de François Hollande le 14 juillet, le ministre de l'Économie tenait mardi 12 juillet au soir un premier grand meeting à Paris avec son mouvement "transpartisan" baptisé "En Marche !", lancé il y a trois mois. Plusieurs dizaines de manifestants hostiles à la loi travail ont accueilli ce soir avec des œufs et des sifflets les participants au meeting.

"Je ne concours pas pour le maillot à pois ou le maillot blanc, ni pour le maillot vert. Quand on fait du vélo, c’est le maillot jaune", a notamment lancé Emmanuel Macron en marge d’une visite sur le Tour de France le week-end dernier.

"J'ai accepté avec beaucoup de fierté cette mission de ministre, je ne remercierai jamais assez François Hollande de m'avoir fait confiance (…) Il n'y a pas de plus belle chose que de servir, et en particulier servir son pays (…) J'ai vu combien nos lois sont instables, ce n'est plus tellement une question d'hommes et de femmes (…) Ce n'est pas juste une question de personne ou d'ambitions, le moment est venu de faire des choix clairs, de prendre des décisions courageuses dont le pays a besoin (…) Notre pays est usé par les promesses non-tenues et usé par l'entre chiens et loups ", a tout d'abord déclaré le ministre de l'économie. 

"La fatigue que l'on ressent dans ce pays, cette angoisse, elle se nourrit de ce manque de lucidité, car on ne peut plus porter une vision nouvelle, la réponse ce n'est pas de l'agitation (…) L'histoire est redevenue tragique, car pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale nous avons des milliers de réfugiés qui traversent nos frontières (…) car chez nous dans notre pays, des gens qui ont grandi avec nous ont décidé pour des causes folles, par fanatisme, de tuer, d'attaquer", a-t-il ajouté.

"Je suis très différent de Michel Rocard, donc en lui rendant hommage, ce n'est pas pour le récupérer, on  ne récupère pas Michel Rocard, des gens ont essayé de son vivant, ils n'ont pas réussi (…) nous avions des désaccord, il était surpris par 'En marche' car c'était un homme de parti , un vrai, je lui rend hommage pour ce que je lui doit, c'est ma dette personnelle (…) la meilleure façon d'être fidèle dans la vie c'est de toujours nommer ses dettes, mais d'être avant tout honnête", a poursuivi le ministre de l'Economie, dis jours après la mort de l'ancien Premier ministre de François Mitterrand. 

"Nous allons devoir faire des propositions concrètes et nous n'avons pas peur de cela, c'est aussi la condition pour réussir (…) Il faut un programme très clair très lisible, ne pas revenir sur ce que l'on aura fait (…) libérer c'est simplifier (…) Il faut une égalité d'opportunité, une égalité d'accès, celle qui existe pour les plus faibles, la vraie égalité, l'égalité des libertés, c'est que chacune et chacun ait les même opportunités à chaque moment de sa vie, et cela passe par le liberté (…) Ma deuxième conviction c'est que l'on a besoin de solidarité pour que tout cela tienne ensemble (…) On ne peut pas demander aux Français de prendre des risques importants sans filet de sécurité, sans solidarité, sans quelque chose qui nous fasse avancer ensemble (…) Nous voulons créer des vrais droits qui puissent se construire, pour rendre les Français capables de prendre des risques d'avancer, ce sont les protection pour faire face aux aléas de la vie. Beaucoup a été fait durant ces dernières années, mais malgré tout notre système reste très inégalitaire", a poursuivi Emmanuel Macron. 

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Lu sur France TV Info

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