Elections législatives en Grèce : les conservateurs de Kyriakos Mitsotakis arrivent en tête<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Premier ministre grec et chef du parti conservateur Nouvelle Démocratie Kyriakos Mitsotakis lors de son dernier rassemblement pré-électoral avant les élections, à Athènes, le 19 mai 2023.
Le Premier ministre grec et chef du parti conservateur Nouvelle Démocratie Kyriakos Mitsotakis lors de son dernier rassemblement pré-électoral avant les élections, à Athènes, le 19 mai 2023.
©ARIS MESSINIS / AFP

Coalition impossible ?

Le parti de droite du premier ministre sortant Kyriakos Mitsotakis est arrivé en tête des élections en Grèce dimanche 21 mai, selon des sondages de sortie des urnes.

Le parti de droite du premier ministre sortant Kyriakos Mitsotakis est arrivé en tête des élections en Grèce ce dimanche 21 mai, selon des sondages de sortie des urnes. Ce résultat, s'il est confirmé, pourrait augurer de difficultés à former un gouvernement stable.

La Nouvelle-Démocratie, au pouvoir depuis quatre ans, recueillerait entre 36 et 40% des voix devant le parti de gauche Syriza de l'ancien chef de gouvernement Alexis Tsipras qui obtiendrait entre 25 et 29% des suffrages, selon ces sondages publiés à la fermeture des bureaux de vote par les chaînes de télévision.

Derrière eux, le parti socialiste Pasok-Kinal obtiendrait entre 9,5 et 12,5% des suffrages. De premiers résultats partiels doivent être publiés dans les deux prochaines heures mais si le score de La Nouvelle-Démocratie se confirme, il ne lui permettrait pas de gouverner seul.

Kyriakos Mitsotakis, qui veut être reconduit dans ses fonctions pour quatre ans, a exclu de former une coalition, dans un pays dont la culture politique ne repose pas sur le compromis.

De son côté, Alexis Tsipras a fait des appels du pied au dirigeant du parti socialiste Pasok-Kinal, Nikos Androulakis, en vue d'une alliance mais celui-ci a formulé des exigences.

En cas d'impossibilité de former un gouvernement dans les deux prochaines semaines, ce que nombre d'analystes prédisent, un nouveau scrutin devra être convoqué et devrait se tenir fin juin ou début juillet.

La baisse du pouvoir d'achat et les difficultés à boucler les fins de mois restent les principales préoccupations d'une population qui a consenti de douloureux sacrifices ces dix dernières années. De nombreux Grecs doivent se contenter de bas salaires et ont perdu confiance dans des services publics réduits à peau de chagrin après des cures d'amaigrissement drastiques. Le pays ploie toujours sous une dette publique de plus de 170% de son PIB.

Et l'inflation a frôlé l'an dernier les 10% aggravant encore les difficultés de la population.

Fin février, la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts a réveillé la colère qui ronge la Grèce depuis la crise et déclenché des manifestations contre le gouvernement accusé d'incurie.

Le Figaro

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