Education nationale : le lycée Pierre-Joël Bonté de Riom dans le Puy-de-Dôme a été fermé à la suite de menaces de mort visant des enseignants<!-- --> | Atlantico.fr
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lycée Pierre Joël Bonté de Riom
lycée Pierre Joël Bonté de Riom
©DR / Capture d'écran Google Maps

Climat de tensions

Le lycée Pierre-Joël Bonté de Riom dans le Puy-de-Dôme a été fermé après des menaces. Un lycéen de l’établissement âgé de 15 ans a été placé en garde à vue lundi matin. Plusieurs enseignants du lycée ont reçu des menaces de mort.

Le lycée Pierre-Joël Bonté de Riom dans le Puy-de-Dôme a été fermé lundi en raison « d’insultes et menaces de mort » visant des enseignants. Un lycéen a été placé en garde à vue, selon plusieurs médias.

Une enquête a été ouverte pour « menaces de mort sous conditions », d’après les précisions du procureur de la République Eric Maillaud. Un lycéen de  cet établissement, âgé de 15 ans, est donc en garde à vue.

Une porte-parole du rectorat s’est confiée sur la situation, confirmant une information du journal La Montagne : 

« Nous avons décidé de fermer le lycée ce lundi à la suite d’insultes et de menaces de mort, pour protéger les élèves et le personnel, mais nous accueillons les lycéens qui n’auraient pas reçu l’information et le personnel qui souhaite venir ».

Un autre élève avait été placé en garde à vue ce week-end mais elle a été levée, selon le procureur. Les premiers messages envoyés la semaine dernière à des enseignants et conseillers d’éducation étaient « à caractère pornographique » puis se sont transformés ce week-end en « menaces de violences, de viol et de mort », d’après le procureur.

Un dernier message comportait en pièce jointe une image en lien avec le djihadisme « comme on en trouve partout », a-t-il ajouté, écartant pour l’instant le caractère terroriste de ces menaces.

Les messages ont tous été envoyés par courriel via l’ENT, outil de communication de l’Education nationale permettant aux établissements de communiquer avec les familles. 

« Des investigations informatiques se poursuivent », selon Eric Maillaud. 

Une cellule psychologique a été mise en place dans l’établissement qui compte près de 1.000 élèves. 

France 3 Régions - Franceinfo

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