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Ecosse : la Première ministre démissionnaire Nicola Sturgeon arrêtée
Ecosse : la Première ministre démissionnaire Nicola Sturgeon arrêtée
©Jeff J Mitchell / POOL / AFP

Revers de fortune

L'enquête vise plus largement les financements de son parti, le SNP, indépendantiste. Des perquisitions ont eu lieu dimanche au domicile de l'ex-dirigeante et au siège de son parti à Edimbourg.

"Une femme de 52 ans a été arrêtée aujourd'hui, dimanche 11 juin 2023, en tant que suspecte dans le cadre de l'enquête en cours sur le financement et les finances du parti national écossais", a annoncé la police écossaise. Il s'agit selon les médias britanniques, dont la BBC (en anglais), de Nicola Sturgeon. Cette interpellation a lieu dans le cadre d'une enquête sur le financement de son parti politique, le SNP, ont annoncé des médias britanniques. L'ex-première ministre de l'Ecosse avait démissionné en mars dernier.

Celle ci s'est défendue dans un communiqué, affirmant que se "retrouver dans la situation dans laquelle j'étais aujourd'hui, bien que je sois convaincue de n'avoir commis aucun délit, est à la fois un choc et très angoissant", après sept heures de garde à vue à Glasgow (Royaume-Uni), alors que perquisitions ont été effectuées dans plusieurs propriétés, notamment au domicile qu'elle partage avec son époux Peter Murrell, où une tente de police a été érigée dans le jardin, ainsi qu'au siège du SNP à Édimbourg, selon l'agence PA.

Peter Murrell a été arrêté dans le cadre de cette enquête début avril, avant d'être remis en liberté le soir même sans poursuites. Il était jusqu'à la mi-mars directeur général du SNP. Quelques jours plus tard, c'est le trésorier du SNP, Colin Beattie, qui avait été interpellé puis relâché sans que des charges ne soient retenues contre lui.

Les investigations portaient alors en particulier sur l'utilisation de dons de 600 000 livres sterling (683 000 euros) collectés ces dernières années en vue d'organiser un nouveau référendum d'indépendance, projet dans l'impasse face au rejet de Londres, ainsi que sur un prêt qu'il aurait versé au parti.

FranceInfo

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