Ebola : les 17 malades qui avaient fui un centre d'isolement au Liberia ont été retrouvés <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Ebola : les 17 malades qui avaient fui un centre d'isolement au Liberia ont été retrouvés
©

Ouf !

Le centre de Monrovia avait été attaqué et pillé dans la nuit du 16 au 17 août. Les malades qui s'étaient échappés se sont rendus d'eux-mêmes à pieds à l'hôpital JFK, où ils devaient être transférés.

Les 17 malades d'Ebola qui s'étaient échappés d'un centre d'isolement à Monrovia (Liberia), attaqué pendant le week-end, ont été retrouvés. "Ils se sont rendus à pieds d'eux-mêmes à l'hôpital JFK (le plus important du pays)", a annoncé ce mardi 19 août le ministre liberien de l'Information Lewis Brown. Il a également indiqué que six professionnels de santé libériens contaminés réagissaient positivement à un sérum expérimental américain.

Les 17 patients qui s'étaient enfuis avaient été admis dans un centre d'isolement, dans le quartier West Point de la banlieue de Monrovia. Ils devaient ensuite être transférés dans un hôpital. Mais le centre a été attaqué et pillé dans la nuit de samedi 16 à dimanche 17 août par des hommes armés de gourdins et de couteaux. Ces derniers disaient ne pas croire à la présence d'Ebola. Le Liberia est pourtant le pays le plus touché par la maladie, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). D'après les témoins, les assaillants sont partis en emportant du matériel médical et des matelas souillés par les malades, risquant alors de propager le virus qui se transmet par les fluides corporels. C'est pourquoi Lewis Brown a évoqué une possible mise en quarantaine du quartier, qui contient environ 75 000 habitants.

Le Liberia a reçu le 13 août des doses du sérum expérimental américain ZMapp. Ce dernier a déjà donné des résultats positifs sur deux Américains contaminés dans le pays.

Lu sur Yhaoo!

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !