Ebola : la suspicion est levée à Cergy-Pontoise <!-- --> | Atlantico.fr
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Des personnes ont été enfermées dans un bâtiment dans les locaux mais la suspicion a été levée
Des personnes ont été enfermées dans un bâtiment dans les locaux mais la suspicion a été levée
©Reuters

Alerte

Une soixantaine de personnes, dont certaines revenant de Guinée, étaient enfermées dans les locaux. En Espagne, l'état de l'aide-soignante contaminée est jugé "très grave".

Pas de premier cas d'Ebola en France. Alors que l’Espagne ne parle que de la patiente qui se trouve "dans un état très grave", RTL annonçait qu’un bâtiment de la DDASS (direction départementale des Affaires sanitaires et sociales) de Cergy-Pontoise dans le Val d’Oise avait été bouclé ce jeudi en raison de cas suspects. Une soixantaine de personnes, dont certaines revenant de Guinée et présentant des symptômes grippaux semblables à ceux du virus, ont été enfermées dans les locaux. "Il faut procéder à des vérifications", avait déclaré à l'AFP le préfet du Val-d'Oise, Jean-Luc Nevache. La suspicion a été officiellement levée. 

Par ailleurs, en Espagne, le frère de Teresa Ramos a déclaré que les médecins n’étaient pas confiants sur l’état de la patiente contaminée. L’aide-soignante serait dans un état "très grave" et souffrirait de "graves problèmes respiratoires", selon le syndicat des infirmiers. Pour autant, des sources émanant de l’hôpital Carlos III, de Madrid, soutiennent que l’état de la patiente contaminée par Ebola, n’a pas évolué depuis ce mercredi contredisant le fait qu’elle soit en intubation. Outre l’aide soignante contaminée, sept autre personnes ont été placées en observation, ce jeudi. Deux médecins et un infirmier ont également été admis la veille. Parmi eux, le médecin urgentiste qui a soigné Teresa Romero, Juan Manuel Parra. En tout, ce sont 84 personnes qui sont attentivement suivies par l’hôpital. 

Pour rappel, l’aide soignante, Teresa Romeo a fait partie d’une équipe ayant traité deux religieux espagnols contaminés par le virus en Afrique et décédés le 12 août et le 25 septembre. Les proches de Teresa Romero ont affirmé sur Europa Press qu’ils étaient "plus effrayés que jamais" après l’annonce de la dégradation de l’état de santé de la patiente. Ils ont ajouté ne pas souhaiter "continuer à entendre des accusations contre elle parce qu’elle elle l’unique victime."

http://www.rtl.fr/actu/international/ebola-paris-veut-renforcer-les-controles-au-depart-des-pays-touches-7774740442

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