Dominique Strauss-Kahn sera-t-il bientôt un conseiller de la Serbie
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Et pourquoi pas ?
DSK : rumeur d'une reconversion en tant que conseiller de la Serbie
Une source gouvernementale serbe a déclaré mardi à l’AFP que Belgrade offrait un poste à l’ancien patron du FMI. Une information aussitôt démentie par son entourage.
Et si l'avenir de Dominique Strauss-Kahn se trouvait une nouvelle fois à l'étranger ? A l'heure actuelle, l'ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) est dans de beaux draps en France. En effet, vendredi dernier, dans l'affaire du Carlton de Lille, les juges ont décidé de le renvoyer en correctionnelle. De quoi assombrir sensiblement un éventuel retour en politique dans l'Hexagone. Cela tombe bien, une source gouvernementale serbe a déclaré mardi à l’AFP que Belgrade lui offrait un poste. Une information aussitôt démentie par une source dans l’entourage de Dominique Strauss-Kahn.
"Nous lui avons parlé [à M. Strauss-Kahn, ndlr] concernant un poste, mais rien n’est encore certain. Nous n’avons établi qu’un premier contact, mais c’est beaucoup d’argent", a déclaré la source gouvernementale serbe. Selon le quotidien serbeDanas, les autorités locales auraient proposé à Dominique Strauss-Kahn un poste de conseiller auprès du gouvernement, lequel devrait être remanié dans les prochaines semaines. Ce remaniement, après un an de travail, devrait permettre au gouvernement de se concentrer sur les négociations d’adhésion à l’Union européenne ainsi que sur un redressement économique de la Serbie. Toutefois, une source dans l’entourage de Dominique Strauss-Kahn a démenti l’existence de contacts entre l’économiste et les autorités serbes. "Intox. Je ne sais pas de quoi il s’agit", a déclaré cette source à l’AFP.
Pour rappel, Dominique Strauss-Kahn, 64 ans, a été contraint de démissionner du FMI après avoir été inculpé en mai 2011 d’avoir sexuellement agressé Nafissatou Diallo dans sa suite de l’hôtel Sofitel à New York. Les poursuites pénales ayant par la suite été abandonnées, un accord amiable a été conclu plus d’un an après entre les deux parties pour éviter un procès au civil. Depuis, DSK multiplie les conférences aux quatre coins du monde. Il a par exemple été accueilli au Royaume-Uni, en Ukraine, au Maroc ou encore en Corée du Sud.
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