Dépakine : manque de vigilance et d'information, Sanofi jugé responsable<!-- --> | Atlantico.fr
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©DR / Maxppp

Médicament

L'enquête avait été ouverte en 2016 après la plainte d'une association

Le tribunal judiciaire de Paris a estimé ce mercredi que Sanofi avait «commis une faute en manquant à son obligation de vigilance et à son obligation d'information» concernant les risques de son médicament Dépakine pour le fœtus en cas de prise pendant la grossesse souligne Le Figaro.

Le tribunal a par ailleurs estimé «recevable» l'action de groupe présentée par l'association de victimes de la Dépakine contre le laboratoire. Une première judiciaire dans le domaine de la santé ajoute BFM TV.

L'enquête avait été ouverte en 2016 auprès du tribunal judiciaire de Paris, suite à une procédure à l'initiative de l'Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anti-convulsivant (Apesac), représentant 4000 personnes dont la moitié des enfants malades, et qui s'appuyait sur 14 cas de mères ayant reçu de la Dépakine lors de leur grossesse rappelle Le Figaro.

La molécule en cause, le valproate de sodium, est commercialisée depuis 1967 sous la marque Dépakine par Sanofi, mais aussi sous des marques génériques, et est prescrite aux personnes souffrant de troubles bipolaires. Elle présente néanmoins un risque élevé de malformations congénitales sur le fœtus si elle est prise par une femme enceinte. Le nombre d'enfants handicapés à cause du valproate de sodium est estimé entre 15.000 et 30.000, selon les études précise Le Figaro.

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