Déchéance de nationalité : comment François Hollande espère dépasser l'opposition d'une partie de la gauche<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande espère dépasser l'opposition d'une partie de son camp pour inscrire l'extension de la déchéance de nationalité dans la Constitution
François Hollande espère dépasser l'opposition d'une partie de son camp pour inscrire l'extension de la déchéance de nationalité dans la Constitution
©Reuters

Espoirs

Plébiscité par les Français et généralement soutenu à droite, ce projet est critiqué dans la majorité.

Déchéance de nationalité. L'expression fait frémir une partie de la gauche. Ce mardi matin, par exemple, Anne Hidalgo était en "état de rage". La maire de Paris a confié sur France Inter être en colère par rapport à la politique nationale. "Je suis comme beaucoup de Français dans un état de rage, je ne supporte plus les postures, parfois les impostures, je ne supporte plus tout ça", a-t-elle lâché.

Pourtant François Hollande espère dépasser l'opposition d'une partie de son camp pour inscrire l'extension de la déchéance de nationalité dans la Constitution. Mesure soutenue à droite, elle est vivement critiquée dans la majorité, les opposants affirmant son inutilité face au terrorisme, ce que ne conteste par l'exécutif qui défend en revanche son caractère symbolique.

"Quand l'essentiel est en jeu, le pays doit se retrouver et ses représentants ne doivent pas se désunir. Nous devons refuser tout ce qui divise les Français en raison de leur origine, de leur religion ou du lieu où ils vivent" a pourtant expliqué le président qui a envoyé ses fervents soutiens au front pour "désamorcer la bombe". Jean-Marie Le Guen a d'ailleurs répondu sur iTélé : "C'est un élément qui est dans le débat parce que l'intention du gouvernement n'a jamais été de dire que c'était : seuls les binationaux. Simplement, nous sommes devant un débat juridique et un débat de relations diplomatiques internationales un peu compliqué qui fait qu'il y a une législation qui interdit théoriquement de créer des apatrides". "Nous allons voir effectivement comment les choses sont possibles ou pas et là le débat, à la fois juridique mais aussi politique, va être mené à l'Assemblée nationale" a-t-il ajouté.

Selon plusieurs sondages, près de neuf Français sur dix sont pour la déchéance de nationalité. La position du président de la République ayant été rappelée, "s'engage un débat dans lequel on va regarder et les propositions et ce qui peut être mis sur la table", a dit le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. Le Premier ministre, Manuel Valls, a déclaré lors des voeux au gouvernement qu'"il appartient désormais au Parlement de prendre ses responsabilités". Pas de quoi calmer la gauche.

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