Crise des migrants : Selon Merkel, l'UE doit avancer au nom des "droits civils universels"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Angela Merkel a de nouveau appelé à la mise en place de quotas d'accueil pour chaque pays européen.
Angela Merkel a de nouveau appelé à la mise en place de quotas d'accueil pour chaque pays européen.
©Reuters

Plaidoyer

"Les droits civils universels ont été jusqu'à présent étroitement liés à l'Europe et à son histoire, en tant que principe fondateur de l'Union européenne" a déclaré ce lundi la chancelière allemande.

La chancelière allemande a estimé ce lundi que l'Union européenne devait "avancer" dans sa gestion de la crise migratoire par une réponse "amicale", pour ne pas "casser" son attachement aux "droits civils universels".

"Les droits civils universels ont été jusqu'à présent étroitement liés à l'Europe et à son histoire, en tant que principe fondateur de l'Union européenne" a déclaré Angela Merkel lors d'une conférence de presse à Berlin.

"Si l'Europe échoue dans la crise des réfugiés, ce lien avec les droits civils universels sera rompu, il sera détruit et ce ne sera pas l'Europe que nous nous représentons, ce ne sera plus l'Europe dont nous devons toujours aujourd'hui développer le mythe fondateur" a-t-elle ajouté, avant d'appeler de nouveau à l'instauration de quotas d'accueil pour chaque pays européen. Il s'agit d'un modèle inspiré de la répartition décidée chaque année entre Etats-régions allemands. "Si on n'arrive pas à une répartition équitable, alors la question de Schengen se posera. Nous ne voulons pas ça" estime aussi la chancelière allemande. 

Quant à l'idée de réduire les aides financières européennes pour les pays qui refuseraient d'accueillir plus de migrants, proposé par la ministre autrichienne de l'Intérieur Johanna Mikl-Leitner Angela Merkel a commenté : "Je ne veux pas sortir maintenant tous les instruments de torture. Nous voulons trouver une solution en bons camarades", il faut "une direction aussi commune que possible".

Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !