Londres a été placée, vendredi, en situation d' « incident majeur » en raison de l'affluence importante de malades dans les hôpitaux, qui risquent d'être débordés par l'épidémie de Covid-19, selon les éléments communiqués par le maire de Londres, Sadiq Khan.
Le Covid-19 est « hors de contrôle » à Londres selon le maire de la ville, Sadiq Khan, qui a déclaré, ce vendredi 8 janvier, un état d' « incident majeur », impliquant une réponse coordonnée des services publics dans la capitale britannique, où les hôpitaux risquent d'être « submergés ». Le maire de Londres a publié un communiqué pour faire le point sur la situation sanitaire :
« La situation à Londres est maintenant critique, avec une propagation du virus hors de contrôle. Nous manquerons de lits dans les deux prochaines semaines si la propagation du virus ne ralentit pas drastiquement. Si nous n'agissons pas immédiatement, notre service national de santé pourrait être submergé et plus de personnes mourront ».
Selon le communiqué, le nombre de contaminations dépasse les 1.000 par 100.000 habitants dans la ville, où 7.034 personnes sont actuellement hospitalisées avec le Covid-19, soit 35% de plus que durant le pic de la première vague en avril.
Sur les trois derniers jours, 477 personnes testées positives sont mortes dans les hôpitaux de Londres. Environ 830 admissions sont enregistrées actuellement chaque jour dans les hôpitaux londoniens.
Citant une information communiquée par le service public de santé en Angleterre aux responsables d'hôpitaux, la revue médicale Health Service Journal a indiqué que même si le nombre de patients augmentait selon les projections les plus optimistes, il manquerait 2 000 lits en soins généraux et intensifs dans les hôpitaux de Londres d'ici au 19 janvier.
Le Royaume-Uni table sur la nouvelle phase de confinement, entamée depuis mercredi en Angleterre, ainsi qu'un programme de vaccination massive pour enrayer la propagation du virus.
L’Angleterre est confrontée à un nouveau variant de la Covid-19 qui est beaucoup plus contagieux que lors de la première vague de la pandémie en mars dernier.
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