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Coronavirus: les autorités mettent en garde face aux arnaques à l'attestation dérogatoire
©Reuters

Arnaque

Depuis que le document est devenu obligatoire pour justifier toute sortie en période de confinement, les tentatives d'escroquerie se multiplient.

Après le rétropédalage du gouvernement sur la possibilité de présenter une attestation dérogatoire sur smartphone, nombre d’arnaques et d’escroqueries en tout genre ont vu le jour sur les réseaux sociaux, cherchant à faire du profit grâce à la situation. Plusieurs “générateurs d’attestation” non officiels ont par exemple été créés, dans le but de collecter des données personnelles sur les citoyens qui s’en serviraient. La promesse faite par ces sites frauduleux est de fournir une attestation à montrer sur son smartphone “pour ceux qui n’ont pas d’imprimante”.  

Une situation devenue rapidement inquiétante, au point que la Cnil, l’autorité administrative qui veille sur le respect des libertés et de la vie privée sur Internet, a dû communiquer à cet égard. Et l’instance de justement préciser qu’il n’y a que deux moyens d’obtenir une attestation valable: la télécharger de l’imprimer sur le site du ministère de l’Intérieur, ou la recopier à la main. 

Au-delà des fausses attestations et des risques en lignes, d’autres dérives ont pu être observées ces derniers jours. Au grand dam de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances Agnès Pannier - Runacher, plusieurs bureaux de tabac ont par exemple, durant les premières heures du confinement, proposé des attestation imprimées à la vente. 

Une tentative là encore de faire du profit qui n’est pas du tout passée. La confédération des buralistes a même communiqué pour rappeler ses membres à l’ordre et leur demander de proposer gratuitement les documents vierges. De la même manière, de nombreux titres de presse ont, ce mardi 18 mars, proposé dans leur journal des attestations à découper et à remplir à leurs lecteurs.  

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