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Corée du Nord : deux camps s'affrontent dans un climat tendu à l'ONU
©Reuters

Déjà vu

La réunion de l'ONU du conseil de sécurité à propos de la Corée du Nord n'a abouti qu'à un schéma d'opposition assez classique : Europe et Etats-Unis contre Chine et Russie. Sans que rien de bien nouveau ne soit proposé.

C'était la 8039e réunion concernant la question de la non-prolifération de l'armement nucléaire concernant la Corée du Nord. C'est dire si cette séance aurait pu être parfaitement banale. Mais la réussite récente de l'explosion d'une toute nouvelle bombe H semble éloigner tout sentiment de routine. Car la menace a pris une nouvelle envergure. Le Japon et la Corée du Sud semblent particulièrement inquiets pour leurs populations, et même la Chine souhaite que la Corée du Nord cesse ses essais. 

Pour rappel, seul les membres du conseil de Sécurité participent à cette réunion. A la demande du Japon, des sanctions plus lourdes sont demandées. Le principal concerné reste la Chine que ses partenaires vont tenter de raisonner.

Au cours de la séance, les Etats-Unis ont demandé la fin des demi-mesures et de vraies mesures, ne précisant pas s'ils souhaitaient des sanctions ou une intervention armée. 

La France a plaidé pour de la "lucidité" et de la "fermeté", s'orientant apparemment vers un durcissement pur et simple des sanctions, et ce au nom de l'Union européenne. 

La Chine a de son côté maintenu sa posture très diplomatique, demandant plus de dialogue, et - plus ennuyeux pour les Etats-Unis - une dénucléarisation totale de la péninsule coréenne. Il s'agit bien entendu d'une proposition d'échange : les Chinois appuient la dénucléarisation du Nord contre le retrait des forces de frappe nucléaire américaines basée en Corée du Sud, présence jugée trop dangereuse par Pékin. 

La Russie a emboité le pas à son allié chinois, demandant la mise en place de négociations afin de rétablir la paix dans une région où elle est aujourd'hui sérieusement menacée. Pour rappel, la Russie a une frontière directe avec la Corée du Nord, à quelques kilomètres de la ville stratégique de Vladivostok. 

Les résolutions seront négociées jusqu'à jeudi, jour où elles seront mises au vote. 

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