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Après avoir longuement accusé l’Ukraine, Vladimir Poutine a fini par reconnaître que des « islamistes radicaux » étaient responsables de l'attaque meurtrière de la salle de concert de Moscou
Après avoir longuement accusé l’Ukraine, Vladimir Poutine a fini par reconnaître que des « islamistes radicaux » étaient responsables de l'attaque meurtrière de la salle de concert de Moscou
©AFP/Sputinik/Alexey Babushkin

Propagande

Après avoir longuement accusé l’Ukraine, Vladimir Poutine a fini par reconnaître que des « islamistes radicaux » étaient responsables de l'attaque meurtrière de la salle de concert de Moscou.

Le groupe État islamique (EI) revendique sa responsabilité, allant même jusqu’à diffuser des extraits vidéos de l’attaque. Pourtant, Vladimir Poutine continue d'insister sur l'implication de l’Ukraine dans l’attentat qui a coûté la vie à au moins 137 personnes.

Les premières accusations contre l’Ukraine ont été portées presque immédiatement après le début de l'attaque contre le Crocus City Hall de Moscou, vendredi à 17 h 15 GMT. L'expert pro-russe Sergueï Markov a par exemple déclaré à 18 h 25 GMT que les assaillants ressemblaient à des « islamistes radicaux », mais a ajouté - sans preuve - que l'attaque était « probablement organisée depuis Kiev ». Et à 19 h 27 GMT, l'ex-président russe Dmitri Medvedev a juré de se venger si l'Ukraine était impliquée.

Quelques heures plus tard, à 22 h 13 GMT, NTV, l'une des principales chaînes de télévision russes, a diffusé un clip vidéo ou un responsable ukrainien semblait se réjouir de l’attaque. Mais BBC Verify a établi que le clip était en fait un montage de deux interviews télévisées ukrainiennes diffusées la semaine dernière.

Enfin, une accusation officielle a été formulée samedi dans le discours de Vladimir Poutine. Le président russe a déclaré que les assaillants avaient été arrêtés alors qu'ils tentaient de fuir vers l'Ukraine, où « une fenêtre leur était préparée pour traverser la frontière ». En vérifiant plusieurs vidéos et photos de l’appréhension des suspects, BBC Verify affirme que malgré les affirmations de Poutine, les arrestations ont eu lieu loin de la frontière ukrainienne.

BBC

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