ChatGPT veut cacher qu'il a été entrainé sur des oeuvres protégées comme Harry Potter

ChatGPT a été entrainé sur de nombreuses oeuvres protégées par des droits d’auteurs, comme Harry Potter. Selon un article publié le 10 août et repéré par Business Insider, l’outil tente même d'éviter de répondre aux questions des utilisateurs qui l'interrogent sur les droits d'auteurs le concernant. 

L’Université de Californie à Berkeley, qui a travaillé sur le sujet, évoque pas moins de 572 livres, parmi lesquels de nombreux classiques, mais aussi des oeuvres qui ne sont toujours pas tombées dans le domaine public. 

Une révélation qui alimente des craintes quant à la capacité des intelligences artificielles à s'accaparer des textes protégés. Surtout, OpenIA, l'entreprise derrière ChatGPT, risque des procès. 

Selon l'étude publiée le 10 août, ChatGPT « perturbe ses résultats » pour éviter de recracher des réponses trop proches des oeuvres protégées. « Ce qui ne se produisait pas dans la version précédente de ChatGPT », détaille l’article.

« Nous supposons que les développeurs de ChatGPT ont mis en place un mécanisme permettant de détecter si les demandes des utilisateurs visent à extraire des contenus protégés par le droit d'auteur ou à vérifier la similitude entre les résultats générés et les contenus protégés par le droit d’auteur », expliquent encore les chercheurs dans l’article. Les chercheurs ont constaté que ChatGPT pouvait facilement citer des extraits d'oeuvres protégées, signe que la tentative d'OpenAI de brouiller les pistes n’est pas parfaite.