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Cécile Duflot n'entend pas "rester muette" et critique "le quinquennat de l’enlisement"
©Reuters

Retour en force

L'ancienne ministre s'est faite discrète ces derniers mois. Elle signe une tribune, ce samedi, dans Le Monde.

Une mode est apparue depuis plusieurs mois chez les politiques de droite comme de gauche. Celle du "retrait" médiatique. Marine Le Pen, Jean-François Copé et désormais Cécile Duflot qui réapparait dans une tribune dans Le Monde après des mois de silence. L'ancienne ministre, grande adepte des réseaux sociaux, souhaite désormais se "tenir à bonne distance du petit monde de l’entre-soi parisien et de la manie de l’hyper commentaire." Mais qu'on ne s'y trompe pas, elle n'entend pas pour autant "rester muette ou immobile dans les temps qui viennent." Dans un an, c'est la présidentielle et la députée de Paris Europe Ecologie - Les Verts, n'a jamais caché sa volonté de se porter candidate. "Le temps est proche où à nouveau les Françaises et les Français auront à choisir une direction et à déterminer ensemble qui devra conduire la politique du pays. L’écologie doit être représentée dans le débat qui vient."

Son crédo, c'est évidemment l'écologie. "Les bloqueurs ne sont pas les manifestants de Nuit debout, mais les tenants de la technostructure persuadés de détenir seuls la vérité du pays" affirme-t-elle. "Au lieu donc de courir après un introuvable consensus écologique, le gouvernement aurait dû assumer les antagonismes qui opposent partisans et détracteurs des solutions écologiques. Mais ce gouvernement pense, avec trente ans de retard, que l’histoire s’est achevée avec la chute du mur de Berlin." Selon elle, l'exécutif n'a jamais été capable d'avoir une ligne directrice claire sur cette thématique. "Comment, au regard du gouffre entre les exigences environnementales de la période et l’immobilisme gouvernemental, ne pas désespérer de la triste politique menée par un président de la République que nous avons contribué à faire élire ? C’est un incroyable gâchis. Nous pouvions faire de ce quinquennat celui du sursaut écologique, c’est aujourd’hui le quinquennat de l’enlisement."

Le problème, c'est qu'elle a justement fait partie de ce gouvernement. "Après m’avoir fait reproche d’avoir choisi la participation gouvernementale, on m’a fait reproche d’avoir quitté une coalition qui ne menait pas la politique que nous avions contractualisée" souligne-t-elle. "Que n’ai-je entendu alors sur ma prétendue gauchisation ! Parce que j’ai voulu proposer un autre chemin, m’affirmer en solidarité avec la gauche européenne de Podemos et Syriza tout en posant la nécessité absolue de conduire un grand virage écologique, on m’a caricaturée. Peu m’importe."

Lu sur Le Monde

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