Cancer du col de l’utérus : le vaccin contre le papillomavirus limite nettement les risques<!-- --> | Atlantico.fr
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Une adolescente se fait vacciner.
Une adolescente se fait vacciner.
©JACK GUEZ / AFP

Efficacité

Selon une étude britannique publiée jeudi dans The Lancet, le vaccin contre l’infection au papillomavirus permettrait bien de limiter les risques pour les femmes de développer un cancer du col de l’utérus. 

Le vaccin contre l’infection au papillomavirus permettrait bien de limiter les risques pour les femmes de développer un cancer du col de l’utérus, selon les résultats d’une étude britannique publiée jeudi dans la revue The Lancet et d'après des informations de la BBC. 
"Notre étude donne les premières preuves directes de l’effet de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), via le vaccin bivalent Cervarix, sur la fréquence du cancer du col de l’utérus", selon les précisions des auteurs de cette étude publiée dans The Lancet.
Les cancers du col de l’utérus sont quasiment toujours provoqués par une infection, sexuellement transmissible, au papillomavirus. Depuis le milieu des années 2000, des vaccins existent contre celle-ci. 
Différents pays ont mené une campagne auprès des adolescents. La France a même étendue cette année le vaccin aux garçons.
Jusqu’à maintenant, l’efficacité des vaccins contre l’infection elle-même et contre l’apparition de lésions pré-cancéreuses était connue. Les données étaient en revanche moins précises sur la fréquence des cancers déclarés. 
Selon l’étude du Lancet, une nette réduction des cas de cancers du col de l’utérus a été constatée chez les femmes éligibles à la campagne de vaccination britannique, lancée à la fin des années 2000.
Cette diminution a été mesurée par rapport à la proportion de cas chez des générations précédentes. 
Afin de mener un suivi à long terme, l’étude ne s’est intéressée qu’à des femmes ayant pu bénéficier de la campagne britannique à ses débuts. A l’époque, le vaccin Cervarix, produit par le laboratoire GSK, était utilisé. Depuis, il a été remplacé par le Gardasil de l’américain Merck, sur lequel l’étude ne peut donc rendre de conclusions.
BBC

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