Cagnes-sur-Mer : deux femmes sommées de retirer le drapeau français de leur balcon<!-- --> | Atlantico.fr
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Selon le syndic de l'immeuble, ces drapeaux "modifient l'aspect" de la façade.
Selon le syndic de l'immeuble, ces drapeaux "modifient l'aspect" de la façade.
©Reuters

Symbole

"Je suis française, ce sont nos couleurs. Ma famille a été décimée en 1914 pour défendre notre liberté, et mon drapeau restera à sa place", assure Anne-Marie, 72 ans.

Au lendemain des attentats du 13 novembre, Arlette et Anne-Marie, deux septuagénaires habitant à Cagnes-sur-Mer, ont installé à leurs balcons deux drapeau français, répondant à l'appel lancé par le chef de l'Etat. 

Mais cette manifestation de solidarité nationale est aujourd'hui vue d'un mauvais œil par le syndic de leur immeuble, qui demande aux deux femmes de retirer leurs drapeaux, afin de ne pas "modifier l'aspect" de la résidence Merryland II. "C'est de la solidarité avec toutes ces personnes qui ont été tuées pour rien et ces personnes qui resteront blessées à vie" justifie Anne-Marie, 72 ans, interviewée France Bleu. 

Cette femme se dit choqué par cette lettre du syndicat J&E Noailly : "Je suis française, ce sont nos couleurs. Ma famille a été décimée en 1914 pour défendre notre liberté, et mon drapeau restera à sa place", assure-t-elle. Cette requête "veut bien dire qu'il y a une antipathie profonde pour le drapeau français, sinon il aurait marqué 'drapeau' tout court!", s'indigne quant à elle Arlette, 76 ans. 

Lu sur le Dauphiné Libéré

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