Bruno Le Maire va convoquer distributeurs et industriels pour «accélérer les négociations commerciales»<!-- --> | Atlantico.fr
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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
©BERTRAND GUAY / AFP

Inflation

Bruno Le Maire veut "casser la spirale des prix inflationnistes sur les prix alimentaires à l'automne prochain", a-t-il dit sur France Info mercredi.

"Trimestre anti-inflation" prolongé, convocation à Bercy : le ministre de l'Economie Bruno Le Maire entend maintenir la pression sur les supermarchés comme sur l'industrie agro-alimentaire, espérant "casser la spirale" inflationniste; mais les principaux intéressés avertissent qu'il y a loin de la coupe aux lèvres. Bruno Le Maire veut "casser la spirale des prix inflationnistes sur les prix alimentaires à l'automne prochain", a-t-il dit sur France Info mercredi. Il espère pouvoir infléchir l'inflation du prix des produits de grande consommation, qui a atteint en mars près de 16% sur un an, selon l'Insee.

Pour ce faire, il a d'une part annoncé que le "trimestre anti-inflation", opération commerciale dans le cadre de laquelle les supermarchés s'engagent à vendre une sélection de produits au "prix le plus bas possible", allait être prolongé au-delà du 15 juin. "Nous voulons avec les distributeurs prolonger l'opération", a-t-il affirmé, assurant que l'opération "marche" et qu'un certain nombre de produits ont vu leur prix baisser de 5 a 7%. A l'en croire, les supermarchés sont "d'accord pour prolonger les opérations au-delà du 15 juin" même s'il reste à "déterminer précisément ensemble la forme".

L'une des enseignes concernées, qui a tenu à rester anonyme, a réagi auprès de l'AFP en disant que la demande nécessite d'être "regardée dans le détail car il s'agit quand même d'un dispositif onéreux" pour les supermarchés rognant effectivement sur leurs marges.

Cette opération commerciale est critiquée par des associations de consommateurs - UFC-Que Choisir, Familles Rurales et Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV) - pour qui le gouvernement ne fait que "s'en remettre à la bonne volonté de la grande distribution pour qu'elle limite ses marges (ou prétende le faire à travers des opérations purement marketing)".

L'autre levier du gouvernement est d'encourager industriels et supermarchés à se remettre autour de la table des négociations, pour que les premiers "répercutent sur les prix à la consommation la baisse des prix de gros", a réitéré Bruno Le Maire mercredi.

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