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Brexit : coup de frein sur la croissance, Obama s'en mêle
©Reuters

Pays figé

Alors que le référendum se rapproche, l'économie britannique vit au ralenti.

La tension monte au Royaume-Uni. Le référendum sur le maintien ou non de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne aura lieu le 23 juin prochain. En attendant, l'économie du pays commence à stagner dangereusement. "Nous assistons actuellement à une pause dans les investissements. Souvent, tout est prêt, mais elles préfèrent attendre le résultat du référendum. Heureusement, ce n’est plus qu’une question de semaines" explique ainsi un banquier de la Royal Bank of Scotland, au Monde. Si l'économie mondiale est loin d'être au beau fixe, les inquiétudes de la City sur une éventuelle sortie du Royaume-Uni renforcent les contraintes. Déjà, la Livre sterling avait lourdement chuté en début d'année.

Au-delà de l'économie, c'est l'arrivée à Londres de Barack Obama qui a provoqué la polémique. Ou plutôt le discours de celui-ci, pro-européen, dans un pays qui fait office de premier allié des Etats-Unis mais où l'opinion est aussi lassée de cette "vassalité" envers Washington. "Certains pensent peut-être qu’il y aura un accord de libre-échange USA/Royaume-Uni mais cela n’arrivera pas de sitôt (…) Le Royaume-Uni sera en queue de peloton" a ainsi averti Barack Obama, qui souligne que "l’Union européenne ne diminue pas l’influence britannique - elle l’amplifie." Porte-bannière du Brexit, le maire de Londres Boris Johnson a critiqué "l'hypocrisie" et "l'incohérence" du président américain, dans une interview au Sun. "Que les États-Unis nous disent que nous, au Royaume-Uni, devons céder le contrôle d'une bonne partie de notre démocratie est un exemple stupéfiant du principe 'Faites ce que je dis et non ce que je fais'" a-t-il pesté. 

Lu sur Le Monde

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