Bras de fer entre Apple et le FBI : le chiffrement des données handicape aussi la police française <!-- --> | Atlantico.fr
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Les téléphones de dernière génération de type iPhone 6, depuis l’iPhone 4S, sont particulièrement difficiles à décrypter.
Les téléphones de dernière génération de type iPhone 6, depuis l’iPhone 4S, sont particulièrement difficiles à décrypter.
©Reuters

Cryptage

En France, le service central de l’informatique et des traces technologiques de la police judiciaire observe que "les industriels innovent de façon permanente dans le but de privatiser les données stockées et les rendre inaccessibles à tout tiers non détenteur des codes".

Outre-Atlantique, le FBI et Apple se livrent à une bataille coriace depuis la tuerie de San Bernardino survenue en décembre 2015, à propos du chiffrage des données des utilisateurs d'iPhone, auxquelles la justice veut avoir accès. L'un des auteurs de cette attaque était en effet propriétaire d'un smartphone Apple, dont les enquêteurs veulent passer au crible le contenu. Mais le patron de la marque à la pomme, Tim Cook, a réaffirmé jeudi 18 février sa volonté de ne pas céder à cette demande du gouvernement, qui représente selon lui une menace importante pour la vie privée de ses utilisateurs. 

Si la résistance d'Apple face au gouvernement américain alimente un débat intense sur la question des libertés individuelles aux Etats-Unis, les autorités françaises sont confrontées au même problème, notamment depuis les attentats du 13 novembre. 

"La police française se heurte également aux dispositifs contenus dans certains téléphones, dont les iPhone, qui rendent les données illisibles pour qui ne dispose pas du code de déverrouillage. Peu après les attentats de novembre, la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) avait ainsi demandé à tous ses services un état des lieux des difficultés rencontrées à ce sujet", rappelle le journal Le Monde sur son site internet. 

Le service central de l’informatique et des traces technologiques de la police judiciaire avait répondu à cette demande en novembre 2015, observant que "les industriels, notamment américains, innovent de façon permanente dans le but de privatiser les données stockées et les rendre inaccessibles à tout tiers non détenteur des codes". Selon ce même service, les "téléphones de dernière génération de type iPhone 6, depuis l’iPhone 4S (…) disposent de codes verrou très compliqués à casser ou contourner".

Lu sur Le Monde

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