Birmanie : l'envoyée spéciale de l'ONU, Noeleen Heyzer, appelle à un cessez-le-feu entre la junte militaire birmane et ses opposants<!-- --> | Atlantico.fr
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Des manifestants lors d'un rassemblement contre le coup d'État militaire en Birmanie, dans la ville de Yangon, le 5 décembre 2021.
Des manifestants lors d'un rassemblement contre le coup d'État militaire en Birmanie, dans la ville de Yangon, le 5 décembre 2021.
©STR / AFP

Vive inquiétude

La diplomate Noeleen Heyzer est « profondément inquiète » de l'escalade de la violence en Birmanie. L’envoyée spéciale de l’ONU a appelé à un cessez-le-feu entre la junte militaire birmane et ses opposants à l'occasion de la nouvelle année. Plus de 1.300 civils ont été tués dans le pays depuis le coup d'Etat militaire au début du mois de février.

La nouvelle envoyée spéciale des Nations unies pour la Birmanie, Noeleen Heyzer, a exprimé sa profonde inquiétude ce lundi 27 décembre face à « l'escalade continue de la violence dans l'Etat de Kayin et dans d'autres régions de Birmanie », d'après des informations de France Info. La diplomate a appelé, via un communiqué, à un cessez-le-feu entre la junte militaire birmane et ses opposants à l'occasion de la nouvelle année.

La Birmanie est plongée dans le chaos depuis le coup d’Etat militaire du 1er février dernier après une transition démocratique de dix ans.

En l’espace de dix mois, plus de 1.300 civils ont été tués, selon une ONG locale, l'Association d'assistance aux prisonniers politiques (AAPP), qui rapporte des cas de tortures et d'exécutions extra-judiciaires.

Les efforts diplomatiques déployés par l'ONU et l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean) pour résoudre la crise n’ont pas permis d’obtenir d’avancées concrètes. 

Un responsable des Nations unies s'est dit dimanche « horrifié » après la mort de 35 civils. Leurs corps, brûlés, ont été découverts dans l'est du pays. Deux employés de l'ONG britannique Save the Children sont toujours portés disparus après l’attaque de leur véhicule.

France Info

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